Manque de neige à Adelboden
Le slalom géant doit avoir lieu ici dans une semaine

Le week-end suivant, Marco Odermatt défendra son titre au slalom géant d'Adelboden. Mais les dernières images de la piste Chuenisbärgli ne laissent rien présager de bon pour la manifestation.
Publié: 28.12.2023 à 09:51 heures
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Dernière mise à jour: 28.12.2023 à 10:27 heures
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Stefan Meier

Pour les fans de ski, c'est une vision d'horreur. Il n'y a actuellement que peu de neige sur la fameuse pente d'arrivée du Chuenisbärgli d'Adelboden. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si le directeur de course de la FIS, Markus Waldner, doute lui aussi que la piste soit prête pour le départ du slalom géant prévu dans huit jours. «L'équipe de la piste du Chuenisbärgli a besoin de toute urgence du soutien de la nature, sans quoi nous ne verrons pas de courses de Coupe du monde à Adelboden le week-end suivant!»

Les photos de notre lecteur Marco Seiler datent du 25 décembre. Et devant ce pré à peine recouvert d'or blacn, il se dit étonné: «Certes, la piste existe déjà jusqu'à la pente d'arrivée. Mais à partir de là, il n'y a même pas de couche de fond. Ce serait très impressionnant s'ils pouvaient rétablir ça d'ici le géan».

En effet, Marco Seiler s'était déjà rendu sur place il y a un an. À l'époque, il avait vu la bande blanche au milieu des vertes prairies et s'était fait expliquer par Hans Pieren, directeur de course de longue date du Chuenisbärgli, comment ils avaient pu préparer la piste.

La vue sur le Chuenisbärgli, prise dix jours avant le slalom géant de la Coupe du monde.
Photo: Leser Reporter 8989
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Car ce qui donne de l'espoir, c'est qu'il y a douze mois, la situation n'était pas meilleure sur la pente géante la plus célèbre du monde. Pourtant, les courses ont pu être sauvées.

Seule une nuit claire était prévue

La piste était finalement dans un si bon état que Marco Odermatt a pu établir le meilleur temps de course lors de la deuxième manche du slalom géant avec le numéro 30. Malgré les souvenirs de janvier dernier, le scepticisme de Waldner, le patron de la FIS, reste de mise.

«Il est indéniable que Hans Pieren a déjà sauvé de nombreuses courses grâce à son savoir-faire hors pair. Mais Hans ne peut pas faire de miracles. Lui et son équipe auront besoin de températures plus basses pour la préparation finale». Et un coup d'oeil sur le radar météorologique n'encourage guère Waldner: «Pour la première semaine de janvier, la météo ne prévoit actuellement qu'une nuit vraiment claire».

Reste à souhaiter que cela suffise à Hans Pieren pour sauver la fête.

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