Les confidences d'un ancien
«Federer était très pro, mais Djokovic est à un autre niveau»

En janvier prochain, Novak Djokovic tentera de remporter son 25e tournoi du Grand Chelem lors de l'Open d'Australie. À Melbourne, il a déjà conquis un observateur attentif: Mark Philippoussis. L'Australien est élogieux sur l'éthique de travail du Serbe.
Publié: 26.10.2023 à 15:09 heures
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Dernière mise à jour: 26.10.2023 à 18:04 heures
Blick Sport

Dans le monde du tennis, le débat du plus grand joueur de tous les temps a été bouclé par Novak Djokovic, vainqueur de 24 titres du Grand Chelem. Son palmarès est forcément ce qui le différencie des autres. Mais pas que. Son attention méticuleuse aux détails l'a placé dans une catégorie à part. Interrogé par le média australien «Neos Kosmos», Mark Philippoussis a couvert le Serbe d'éloges: «Aussi professionnels qu'ont pu être Rafa (Nadal) ou (Roger) Federer, Djokovic a poussé cela à un tout autre niveau», s'est enthousiasmé l'homme aux deux finales de «Majeurs».

Ce qui épate le plus l'ancien grand serveur? La constance de «Nole»: «Pour gagner plusieurs Grands Chelems, vous devez vivre, respirer et dormir le tennis. Non seulement il en a déjà remporté 24, ce qui est un chiffre impressionnant, mais il continue à chercher comment s'améliorer. Il va toujours tenter de gagner 1% çà et là.»

L'Australien est particulièrement épaté par l'attention apporté à son alimentation. Surtout depuis 2010 et la découverte de son intolérance au gluten. Cette caractréristique a changé son approche du sport. «Nous savons qu'il fait tout à la perfection dans ce domaine. Il sait ce qu'il met dans son corps, ce qu'il fait avant le match, sa manière de s'échauffer, son étirement. Il examine tout, car cela compte dans les Grands Chelems.»

Mark Philippoussis (à g.) a souvent affronté Roger Federer
Photo: Getty Images

«Je n'ai jamais vu ça»

Depuis 2011, il gagne près de deux Grands Chelems. Seule une défaite face à Carlos Alcaraz à Wimbledon l'a empêché de réaliser son premier Grand Chelem sur une année civile. Il aurait été le premier depuis Rod Laver en 1969. Ce n'est pas un hasard si Philippoussis fait de lui son favori pour le prochain Open d'Australie. Il ne le voit d'ailleurs pas ralentir la cadence ces prochaines années.

Pour l'avoir vu à l'œuvre, l'Australien sait ce que Djokovic est capable de mettre en place pour gagner. «S'il a un court de réservé à 13h, il sera déjà à la salle de sport à 11h et arrivera sur le court en sueur. Je n'ai jamais vu un professionnel comme lui. Il y a eu beaucoup de professionnels incroyables, mais je n'ai jamais vu quelqu'un pousser la perfection aussi loin que Djokovic le fait.»

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