Il y a plusieurs règles immuables en sport. L'une d'elles: Moins on voit les arbitres et meilleurs ils sont. Depuis le début de ces séries éliminatoires, je trouve que l'on parle largement trop des directeurs de jeu et pas assez de jeu. Et n'allez pas croire que c'est de gaité de cœur que nous, les journalistes, le faisons.
Mais au bout d'un moment, il faut aussi dire les choses telles qu'elles sont. Le niveau du championnat de National League n'a jamais été aussi haut. Ces dernières années, grâce à l'arrivée de nombreux étrangers de premier plan, le jeu est exceptionnel. La parité dans la Ligue n'a jamais été aussi grande avec huit équipes pouvant sérieusement prétendre à une place en demi-finale, voire beaucoup mieux.
Voilà pour les bons côtés. Le principal revers de cette médaille? Si les acteurs sont brillants, difficile d'en dire autant de la qualité globale de l'arbitrage dans cette Ligue. Comme si la courbe haussière était devenue impossible à suivre pour les directeurs de jeu. Ce constat est d'autant plus flagrant à mesure que la fin de saison approche.
Cela commence à faire beaucoup
En peu de temps, on a eu le coup de sifflet intempestif de Daniel Stricker qui a coûté l'ouverture du score à Fribourg, samedi. Le surnombre flagrant de Lausanne contre Gottéron lundi dernier ou mercredi passé. Précédemment, il y a encore eu celui de Davos contre ce même LHC en quart de finale. Cela commence à faire beaucoup. Trop, même.
Que l'on soit bien clairs. J'ai un immense respect pour le travail des arbitres. Ils ont un travail particulièrement compliqué. On attend d'eux un niveau professionnel alors que tous ne le sont pas. Il semble clair que le problème n'est pas individuel. Les différents cas cités précédemment ne sont pas l'œuvre d'un seul officiel. S'agissant d'une équipe, on pourrait dire que c'est le collectif qui joue mal et pas des erreurs individuelles. Que fait-on lorsque l'équipe ne tourne pas? On se tourne vers l'entraîneur, le directeur sportif ou les dirigeants.
En coulisses, un sérieux mécontentement est en train de grandir. De nombreuses voix influentes veulent que la gestion arbitrale soit passée au crible durant l'été. Le niveau du championnat de National League n'a jamais été aussi élevé. Il est dommage de voir la qualité du spectacle proposé être systématiquement éclipsé par des imprécisions comme ces dernières semaines. Est-ce que cela va déboucher sur une réflexion plus générale sur la direction du jeu? Ces nombreuses erreurs n'auraient au moins pas servi à rien.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | HC Fribourg-Gottéron | 1 | 3 | 3 | |
2 | SC Berne | 1 | 2 | 3 | |
2 | ZSC Lions | 1 | 2 | 3 | |
4 | EV Zoug | 1 | 1 | 3 | |
4 | Lausanne HC | 1 | 1 | 3 | |
6 | HC Lugano | 2 | 1 | 3 | |
7 | EHC Kloten | 1 | 1 | 2 | |
7 | Rapperswil-Jona Lakers | 1 | 1 | 2 | |
9 | HC Ambri-Piotta | 1 | -1 | 1 | |
10 | HC Davos | 2 | -3 | 1 | |
11 | Genève-Servette HC | 1 | -1 | 0 | |
12 | EHC Bienne | 1 | -2 | 0 | |
12 | SCL Tigers | 1 | -2 | 0 | |
14 | HC Ajoie | 1 | -3 | 0 |