Envers Alessandro Mangiarratti
Mattia Croci-Torti sera «toujours reconnaissant»

L'entraîneur d'Yverdon Sport a beaucoup aidé celui de Lugano à un moment où celui-ci se trouvait en grande difficulté dans son adolescence. Le technicien à la casquette ne l'a pas oublié, mais voudra bien sûr tout de même gagner ce samedi à Yverdon (20h30)!
Publié: 25.11.2023 à 12:58 heures
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Dernière mise à jour: 25.11.2023 à 13:03 heures
Blick Sport

Alessandro Mangiarratti jouait à GC et était âgé de 22 ans lorsqu'il a vu débarquer un jeune compatriote tessinois, Mattia Croci-Torti, de quatre ans son cadet. Et c'est peu dire que l'actuel entraîneur d'Yverdon Sport a marqué son collègue.

«Beaucoup de gens ne savent pas qu'il est pour moi une personne importante», a révélé l'entraîneur de Lugano cette semaine en conférence de presse.

«Il m'a accueilli chez lui»

«Quand je me suis déchiré les ligaments croisés à 18 ans à GC, il m'a accueilli chez lui, il m'a invité à plusieurs reprises à manger dans les moments les plus difficiles de ma convalescence et de mon adolescence. Je lui serai toujours reconnaissant de l'affection qu'il m'a porté à cette époque», a expliqué Mattia Croci-Torti, qui se réjouit de revoir son ami ce samedi à Yverdon.

Photo: Pascal Muller/freshfocus

«Ce sont des choses qui restent pour toute la vie. J'étais en difficulté, j'étais plein de rêves au moment de partir pour Zurich et je les ai vu se briser en un instant avec cette blessure importante. Alessandro était là tout de suite et nous sommes toujours restés en contact depuis. Je suis très heureux qu'il ait désormais cette chance avec Yverdon, trop de gens ont oublié ce qu'il a fait avec Vaduz lors de sa qualification pour la Conference League: un exploit sensationnel oublié trop vite», estime Mattia Croci-Torti.

Alessandro Mangiarratti a débuté son parcours à Yverdon avec une défaite à Bâle, puis un nul face au LS.
Photo: Urs Lindt/freshfocus

Bien sûr, l'amitié entre les deux hommes devra être mise entre parenthèses l'espace de deux heures ce samedi. «Elle se termine à 20h25 et elle reviendra peut-être à 22h30... mais plus probablement quelques jours plus tard», sourit, taquin, Mattia Croci-Torti, qui confie que les deux hommes se sont appelés cette semaine, mais n'ont évidemment pas parlé tactique.

Lugano sans avant-centre au début du match?

A ce sujet, il est d'ailleurs probable que Lugano, confronté à un problème offensif, joue... sans attaquant! Zan Celar n'est en effet pas à 100% et il n'est pas certain qu'il puisse débuter. Le seul autre avant-centre, Boris Babic, étant à court de forme et de confiance, il n'est pas inconcevable que le FCL se présente avec un système hybride, sans attaquant de pointe. «Mais je ne vais pas en dire plus, car l'entraîneur adverse lit les journaux», se marre franchement Mattia Croci-Torti.

Lugano n'est en effet pas au mieux avec énormément de joueurs blessés (Aliseda, Bottani. Grgic, Marques, Osigwe, Valenzuela et Vladi) et sept matches à disputer en 22 jours, dont un déplacement périlleux en Norvège jeudi en Conference League. Les Tessinois sont cependant bien reposés grâce à la trêve internationale et veulent engranger de la confiance en gagnant à Yverdon ce samedi.

«Avoir faim et souffrir»

La solution pour prendre les trois points? «Avoir faim et souffrir», selon Mattia Croci-Torti, qui espère bien contrer son ami Alessandro Mangiarratti. «Affronter un entraîneur tessinois, comme j'ai pu le faire avec Matteo Vanetta, c'est un défi dans le défi. J'espère trouver les clés pour le mettre en difficulté.» 

A l'aller, tout s'était bien passé pour Lugano, qui s'était imposé 6-1 contre un très faible Yverdon, alors emmené par Marco Schällibaum. Les Nord-vaudois avaient ouvert la marque, mais avaient ensuite sombré au Cornaredo. Le service communication d'Yverdon s'en est d'ailleurs amusé cette semaine, parlant de deuxième set ce samedi au Stade municipal! 



 

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