Un employé d'une base militaire...
On a trouvé l'homme derrière la pire fuite américaine de la décennie

La personne responsable de la publication de documents militaires américains classifiés semble travailler sur une base militaire. L'homme aurait publié les informations ultrasensibles dans un groupe d'amis en ligne, révèle le «Washington Post» ce jeudi.
Publié: 13.04.2023 à 09:34 heures
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Dernière mise à jour: 13.04.2023 à 09:57 heures
Blick

Il s'agit d'une des pires fuites de données ultraconfidentielles de la décennie. Et on a peut-être trouvé le coupable.

Selon le «Washington Post», l'auteur de la divulgation des documents des services de renseignement américains – qui fait énormément parler d'elle à cause des informations très sensibles dévoilées sur la guerre en Ukraine – serait un jeune homme qui travaillait dans une base militaire américaine.

Celui-ci a d'abord partagé les documents explosifs sous forme de transcriptions avec un groupe de discussion qu'il dirigeait sur la plateforme Discord, populaire auprès des amateurs de jeux vidéo, a rapporté jeudi le journal, citant deux membres du groupe.

L'auteur de la fuite de données serait un jeune homme qui travaillait dans une base militaire américaine.
Photo: Shutterstock

L'homme était connu d'eux sous le nom de «OG» et a déclaré qu'il avait obtenu les documents sur une base militaire – où il travaillait. Selon son propre récit, il passait une partie de sa journée dans une installation sécurisée, où les téléphones portables et autres appareils électroniques pouvant être utilisés pour prendre des photos ou des vidéos étaient interdits. Par conséquent, l'employé a copié les documents.

Il s'est arrêté à la mi-mars

Mais lorsque le copiage s'est avéré trop compliqué, l'employé a commencé à publier des photos des documents explosifs, selon le quotidien américain. Comment y est-il parvenu? La question reste en suspens. À la mi-mars, «OG» a cessé de partager ces données avec le groupe.

Selon le «Washington Post», le groupe a été fondé en 2020 lors de la pandémie Covid-19. Ses quelque deux douzaines de membres ont en commun leur goût pour les armes, le matériel militaire et leur croyance en Dieu.

«OG» lui-même porterait un regard critique sur les autorités. Il ne souhaite ainsi certainement pas lancer des alertes pour dénoncer des abus, mais simplement s'en prendre au gouvernement américain. Les membres du groupe interrogés par le journal ont déclaré qu'ils connaissaient le vrai nom d'«OG», et où celui-ci vivait. Ils n'ont toutefois refusé de dévoiler ces informations.

(Avec l'ATS)

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