«Orban est le dirigeant de la Turquie»
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Trump se loupe dans un meeting:«Orban est le dirigeant de la Turquie»

«Orbán, il dirige la Turquie»
Trump confond la Turquie et la Hongrie

Dans un discours, Donald Trump a fait l'éloge du président hongrois Viktor Orbán en tant que grand chef d'Etat – de la Turquie.
Publié: 24.10.2023 à 20:17 heures
Jenny Wagner

L'ancien président américain Donald Trump s'est ridiculisé lundi dans une déclaration filmée. «Il y a un homme, Viktor Orbán, avez-vous entendu parler de lui ?», demande Trump à la foule lors d'un meeting, en parlant du président hongrois. «C'est probablement l'un des leaders les plus puissants au monde. Il est le chef de la Turquie», poursuit-il. La foule du New Hampshire, où Trump s'est inscrit pour les primaires présidentielles, applaudit.

Pourtant l'actuel président de la Turquie est bien Recep Tayyip Erdogan. Viktor Orbán est le Premier ministre de la Hongrie. Mais Trump ne se rend pas compte de son erreur, continue imperturbablement... et persévère dans ses imprécisions géopolitiques.

Trump affirme que Viktor Orbán a un «front» avec la Russie – mais ni la Hongrie ni la Turquie n'ont de frontière avec ce pays.

Lors d'un rassemblement dans le New Hampshire, où Trump s'est enregistré pour les primaires présidentielles, l'ancien président s'est ridiculisé.
Photo: AFP
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Trump s'est exprimé à propos d'Orbán car ce dernier avait récemment déclaré que Trump devrait redevenir président des Etats-Unis. «Revenez, Monsieur le Président. Rendez à l'Amérique sa grandeur et apportez-nous la paix», avait déclaré le Premier ministre hongrois il y a quelques mois.

Trump et Viktor Orbán se soutiennent mutuellement

Par le passé, le républicain a loué à plusieurs reprises le style de direction de Viktor Orbán en Hongrie. En revanche, Trump n'entretient pas les meilleures relations du monde avec Recep Tayyip Erdogan.

«Ne jouez pas au dur. Ne soyez pas un imbécile !», avait écrit Trump au président turc dans une lettre en 2019, peu avant que la Turquie ne lance une offensive contre la milice YPG dans le nord de la Syrie. Trump, qui était encore président à l'époque, avait menacé de sanctions sévères.

Plusieurs procédures pénales sont actuellement en cours contre Trump. Il lui est reproché d'avoir incité à la violence à la suite des résultats des élections présidentielles de 2020. Trump veut toutefois devenir président en 2024. Il affirme que les accusations portées contre lui sont motivées par des raisons politiques.

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