Notre journaliste a chuté
Beat Feuz autant à l'aise en VTT que sur les skis

Beat Feuz change de selle et s'aventure pour la première fois en VTT sur l'Uetliberg (ZH). La star du ski maîtrise le tracé sur la montagne zurichoise presque aussi bien que la descente de Kitzbühel.
Publié: 14.05.2022 à 17:24 heures
|
Dernière mise à jour: 14.05.2022 à 17:25 heures
Sebastian Rieder

Des flaques de boue et des dalles glissantes, des virages cahoteux et des racines récalcitrantes. La fraîche et pluvieuse montagne d’Uetliberg (ZH) offre à Beat Feuz une dangereuse expérience sur une piste sophistiquée – et ce un vendredi 13.

Mais cette première ne porte heureusement pas malheur! Le champion olympique et du monde de descente a déjà trop souvent chuté dans la neige, et s’est blessé. «Le vélo fait vraiment du bien à mon genou, précise Beat Feuz. Mais bien sûr, je ne prends pas le risque de tomber. Dans les passages délicats, je fais attention. Le but est d’arriver sain et sauf en bas.»

Le panorama fait rêver

Avant la fulgurante descente, Beat Feuz entame tranquillement la montée. Les 400 mètres de dénivelé, répartis sur sept kilomètres jusqu’au sommet, activent les mollets pour l’entraînement d’été à venir. Une pause et un goûter à l’hôtel Uto Kulm offrent ensuite une belle vue sur la ville. «C’est magnifique», s’enthousiasme Feuz. Ajoutant avec malice: «Je ne savais pas que Zurich était si beau.»

Beat Feuz s'aventure en vélo électrique dans la forêt zurichoise.
Photo: Adrian Bretscher

La ville devant lui, l’Emmentalois de 35 ans s’élance dans la forêt avec son vélo électrique sur un tracé spécialement préparé. Et, comme lors de la descente de Kitzbühel, surmonte chaque obstacle avec une aisance remarquable. «Le VTT m’est très familier», explique Beat Feuz, qui pédalera la semaine prochaine pour quelques jours à Majorque. «Le vélo, je le pratique depuis des années et je me sens très à l’aise.»

Des lecteurs de Blick ont pu accompagner Beat Feuz.
Photo: Adrian Bretscher

La chute du journaliste

Cette déclaration contraste fortement avec l’auteur de ce texte qui, en suivant Beat Feuz avec sa caméra, a très tôt trébuché et s’est retrouvé brièvement dans le fossé. «J’ai vite remarqué que le journaliste de Blick dérapait sans cesse», sourit Beat Feuz en bas et il ne peut s’empêcher de rire. «J’ai certes eu quelques passages difficiles, mais je ne suis jamais sorti du chemin.»

Contrairement à celui qui est tombé, le roi de la vitesse n’a de la boue que sur le dos et pas sur le visage. «C’était un parcours vraiment amusant», raconte Beat Feuz – qui se réjouit de sa prochaine aventure à Majorque.


Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la