La Suisse en force à Saalbach!
Les dix grandes questions avant les finales de Coupe du monde

Les finales de Coupe du monde de ski a lieu du 16 au 24 mars à Saalbach, en Autriche. Blick pose toutes les questions brûlantes... et apporte les réponses!
Publié: 15.03.2024 à 07:34 heures
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Dernière mise à jour: 15.03.2024 à 09:25 heures
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Mathias Germann et Marcel W. Perren
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La Suisse va-t-elle entrer dans l'histoire?

Swiss-Ski a déjà deux globes de cristal en poche. Marco Odermatt ne peut plus être rattrapé, ni au classement général de la Coupe du monde, ni au slalom géant. Les perspectives d'obtenir six autres trophées sont bonnes. Marco Odermatt est en tête de la descente et du super-G, Lara Gut-Behrami du classement général de la Coupe du monde, de la descente, du super-G et du slalom géant. Il est bien possible qu'au final, huit des dix globes de cristal reviennent à la Suisse. Historique? Oui. Mais pas le record. En 1988, Pirmin Zurbriggen, Michela Figini et consorts avaient raflé onze des douze globes!

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Pourquoi seulement sept Suissesses sont-elles présentes?

D'une part, parce qu'elles n'ont pas été plus nombreuses à se qualifier - leurs performances n'étaient pas assez bonnes. D'autre part, parce que l'équipe féminine a été durement touchée par les blessures (Wendy Holdener, Corinne Suter, Jasmine Flury). A titre de comparaison, les hommes sont deux fois plus nombreux (14) à prendre le départ.

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Loïc Meillard peut-il lui aussi écrire l'histoire?

Oui! après avoir décroché trois podiums en trois jours à Aspen, le Valaisan n'a plus que trois points de retard au classement général de la Coupe du monde sur l'Autrichien Manuel Feller, deuxième. Pour rappel, il n'y a encore jamais eu de doublé suisse au classement général de la Coupe du monde masculine. Et la probabilité que Loïc Meillard s'assure la deuxième place derrière Marco Odermatt est grande pour deux raisons. Contrairement à Feller, le skieur de 27 ans ne prendra pas seulement le départ du géant et du slalom à Saalbach, mais aussi celui du super-G. Et la piste de Saalbach convient particulièrement bien au Valaisan d'origine neuchâteloise, cela s'est vérifié en 2018 lorsqu'il y a terminé deux fois deuxième en l'espace de 24 heures.

Lara Gut-Behrami pourrait décrocher quatre globes de cristal à Saalbach.
Photo: imago/Bildbyran
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Qui peut participer aux finales?

Les 25 meilleurs de chaque discipline et les skieurs qui ont obtenu plus de 500 points au classement général de la Coupe du monde. Sont également autorisés à participer: les champions du monde juniors en titre. Par ailleurs, même si de nombreux athlètes se sont blessés cet hiver, leurs places au départ ne seront pas compensées — aucun remplaçant n'est autorisé.

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Pourquoi les courses ont-elles lieu sur deux week-ends?

Il s'agit d'une nouveauté: auparavant, les finales se déroulaient sur une semaine. L'idée derrière la nouvelle planification est claire: les taux d'audience sont nettement meilleurs le week-end. Cela génère plus d'attention et plus d'argent. Les compétitions parallèles ont disparu, que ce soit individuellement ou par équipe.

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Comment les points sont-ils distribués?

Comme en Coupe du monde. A une différence près: seuls les 15 meilleurs de chaque course reçoivent des points.

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Pourquoi tous les champions du monde juniors ne sont-ils pas au départ?

Parallèlement aux finales de Coupe du monde, les courses finales de la Coupe d'Europe se dérouleront en Norvège. Comme notre champion du monde junior de descente Livio Hiltbrand pourrait s'assurer une place fixe pour l'hiver prochain en Coupe du monde en terminant dans le top 3 du classement de la Coupe d'Europe, le skieur du Simmental ne s'envolera pas pour l'Autriche, mais pour Kvitfjell. En revanche, le Zougois Lenz Hächler disputera son premier slalom de Coupe du monde à Saalbach. Le jeune homme de 20 ans a remporté l'or aux Championnats du monde juniors dans cette discipline en février dernier. La Valaisanne Malorie Blanc (20 ans), médaillée d'or aux CM de super-G, ne sera pas non plus de la partie. Mais pour une autre raison - elle s'est déchirée le ligament croisé peu après son triomphe.

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Qui sera désigné nation numéro 1 du ski?

La Suisse. Et ce pour la troisième fois au cours des quatre dernières années. Swiss-Ski devance l'Autriche de 1604 points - le président Urs Lehmann sera ravi.

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A quel point la descente est-elle difficile?

Lors des Championnats du monde de l'hiver prochain, les hommes se battront pour les médailles de descente sur un parcours qui leur est propre et qui est très exigeant sur le plan technique. Lors de ces finales de Coupe du monde, Marco Odermatt et consorts s'élanceront toutefois sur la piste féminine. «En raison des températures souvent très élevées à cette période de l'année, il est presque impossible de maintenir deux pistes de descente en même temps», explique le chef du comité d'organisation Bartl Gensbichler, ajoutant que «la piste féminine est entièrement nouvelle. Et selon le règlement de la FIS, une piste doit être testée une fois en mode course avant un championnat du monde. Mais je suis d'ores et déjà convaincu que cette descente féminine sera également très exigeante pour les hommes». L'entraîneur en chef de vitesse autrichien Sepp Brunner, qui s'est entraîné ici la semaine dernière avec ses hommes, voit les choses différemment: «Pour les femmes, cette piste est top, pour les hommes, elle n'est pas vraiment spectaculaire».

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Où faire la fête?

Les finales de Coupe du monde sont célèbres pour la manière dont les athlètes font la fête après les compétitions. La destination numéro 1 devrait être le Goassstall - un chalet d'après-ski pouvant accueillir 2000 personnes. Pourquoi l'appelle-t-on ainsi? Non loin de là, une étable qui abritait notamment des chèvres a été démolie en 1993.

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