De mauvais souvenirs
Marco Odermatt doit dompter cette partie de la Streif

Comme l'année dernière, Marco Odermatt se rend à Kitzbühel en tant que l'homme du moment. Il a donc encore un compte à régler avec la Streif.
Publié: 17.01.2024 à 17:05 heures
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Dernière mise à jour: 17.01.2024 à 18:55 heures
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Marcel W. Perren et Lino Dieterle

La deuxième séance d'entraînement de Kitzbühel a été marquée par la grosse chute de l'Israélien Barnabos Szollos. Rémi Cuche, soupçonné d'une blessure aux ligaments croisés, doit lui aussi être héliporté. Sur le plan sportif, c'est Nils Allegre qui a remporté le deuxième entraînement à Kitzbühel.

Son meilleur temps est-il vraiment significatif pour la course? Pas vraiment. Trop d'athlètes ont ralenti juste avant la ligne d'arrivée. Marco Odermatt en fait partie. Il termine à la 20e place, perdant 1"19 sur le meilleur temps. Comme à Wengen, son plus grand concurrent samedi devrait être Cyprien Sarrazin (+0"82, 12e).

Odermatt-Sarrazin indissociables

Les deux hommes sont indissociables depuis quelques courses, preuve en est: ils commettent une erreur à la sortie du Steilhang. Les images ne sont certes pas comparables, mais cet endroit rappelle tout de même aux fans de ski suisses des souvenirs de l'année dernière: Odermatt avait miraculeusement évité la chute à cet endroit. Au lieu d'une mauvaise chute, «Odi» n'avait souffert «que» d'une petite blessure au ménisque et d'une courte pause dans la compétition.

Marco Odermatt n'est pas encore satisfait de sa sortie du Steilhang.
Photo: SVEN THOMANN

Cet écart préoccupe Odermatt même après le deuxième entraînement de mercredi. Parce qu'elle le décale légèrement et qu'il se retrouve donc trop bas. «Je n'ai pas réussi la sortie comme je le voulais.» Pour avoir suffisamment de vitesse sur le chemin qui suit, il faut une ligne plus haute, ce que «Odi» vise pour la course.

Problème de matériel chez Hintermann

Juste devant Odermatt atterrit Niels Hintermann, qui se montre très satisfait après sa course. Parce que la performance est bonne, mais surtout parce que le matériel est à nouveau au point. Mardi, ce n'était pas encore le cas. «Les skis faisaient de temps en temps à leur tête», explique le Zurichois. Il ne révèle pas où se situait exactement le problème: «L'important, c'est que nous ayons pu réagir rapidement. Nous travaillons pour que cela ne se reproduise pas.»

Avant le départ du deuxième entraînement, Niels Hintermann a eu un «sentiment désagréable». «La confiance a certainement un peu manqué.» Il est donc d'autant plus important pour lui d'avoir réussi son entraînement, notamment dans la partie de glisse où le matériel semble avoir fonctionné, afin d'aborder la course de samedi avec la confiance nécessaire.

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