Avec son amie Lara, le plan des menus a changé
Niels Hintermann est devenu rapide grâce aux burgers végétariens

Malgré une visibilité moyenne, Niels Hintermann (26 ans) a décroché son quatrième podium de l'hiver lors de la deuxième descente à Kvitfjell (No). Le Zurichois est plus rapide que jamais, notamment grâce à sa petite amie Lara.
Publié: 06.03.2022 à 10:58 heures
Marcel W. Perren

C’est une éclosion impressionnante. Un jour après sa première victoire en descente, Niels Hintermann s’est classé troisième à Kvitfjell, dans le même temps que le champion olympique Beat Feuz. Le Zurichois a déjà obtenu quatre podiums cet hiver en Coupe du monde. Le jeune homme de près de deux mètres, qui a grandi à Bülach, occupe ainsi la cinquième place du classement général de la discipline reine avant la finale de la Coupe du monde en France à Courchevel.

Au début de la saison, Niels Hintermann n’avait que deux places dans le top 6 à son actif en descente. L’évolution fulgurante du skieur de 26 ans est également due à son amie Lara. Depuis l’année dernière, Niels réside avec sa copine, spécialiste en ressources humaines, dans un joli appartement dans la campagne zurichoise. Cet emménagement avec l’élue de son cœur a notamment modifié les habitudes alimentaires du descendeur.

«Lara est végétarienne, révèle Niels Hintermann. Ma consommation de viande a énormément diminué l’année dernière. Au restaurant, je continue certes à manger volontiers une bonne côte de veau. Mais à la maison, nous préparons surtout des escalopes et des burgers végétariens. C’est vraiment bon au niveau du goût. Je dors beaucoup mieux après avoir mangé des substituts de viande et je suis donc plus performant.»

Niels Hintermann est en feu!
Photo: Keystone
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Du AC/DC dans les oreilles

Mais Niels Hintermann fait aussi le plein de puissance avec la musique qu’il consomme juste avant le départ de la course. «J’ai certes des goûts musicaux variés, mais lors de mon échauffement, j’écoute presque invariablement AC/DC. Les chansons «Highway to Hell» ou «Hells Bells» conviennent particulièrement bien à une descente.»

S’il n’en tenait qu’à sa maman Sonja, le Zurichois maîtriserait lui-même un instrument de musique. «Quand j’étais enfant, ma mère m’a forcé à prendre des cours de piano pendant environ deux mois. C’était pour moi une véritable horreur, car je n’ai vraiment aucun talent pour la musique. Aujourd’hui encore, je ne peux pas lire une seule note.»

Bien que le descendeur fréquente souvent l’ancien footballeur Beni Huggel, son amour pour le ballon rond n’est pas réciproque. «J’ai vraiment deux pieds gauches: du jamais vu. Quand je jouais au foot à l’école, les équipes préféraient souvent jouer avec un gars de moins qu’avec moi.»

Il en va tout autrement dans l’équipe suisse de descente. Niels Hintermann y est devenu incontournable.


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