Après le podium à Kvitfjell
Douce surprise pour Lara Gut-Behrami

Lara Gut-Behrami (32 ans) a brillé à Kvitfjell et s'est emparée de la deuxième place, ce qui signifie que le globe de super-G ne peut plus guère lui échapper. Une brioche à la cannelle l'attendait à l'arrivée.
Publié: 04.03.2024 à 06:05 heures
RMS_Portrait_AUTOR_485.JPG
Mathias Germann

La première interview dans l'aire d'arrivée est donnée par Lara Gut-Behrami à la télévision autrichienne. Une coïncidence? Non. La cameraman Nicole Schmidhofer l'a attirée avec un pain à la cannelle. «C'est la seule raison pour laquelle je suis déjà ici», dit la Tessinoise en riant. Sa bonne humeur ne vient pas seulement de la pâtisserie scandinave qu'elle déguste à côté de son père Pauli Gut. Bien sûr que non.

Peu avant, elle a franchi la ligne d'arrivée du super-G de Kvitfjell (Norvège) en deuxième position. Et lorsque la course, marquée par des caprices du brouillard, est interrompue après 41 coureurs, il est définitivement établi que Lara Gut-Behrami est désormais si nettement en tête de la Coupe du monde de super-G qu'une huitième place lui suffirait pour remporter le globe de cristal lors de la finale de la Coupe du monde à Saalbach (Autriche) - ce serait la cinquième de sa carrière. Lara Gut-Behrami, la reine du super-G!

«Les comptes seront faits à Saalbach»

Mais ce n'est pas tout, loin de là. Lra Gut-Behrami est également en tête de la Coupe du monde de slalom géant et de descente. Et surtout, avec les 180 points amassés à Kvitfjell, elle consolide sa pole position dans la lutte pour le grand globe de cristal. «A l'arrivée, je regarde les résultats et les classements, bien sûr. Mais on ne fera les comptes qu'à Saalbach», explique Lara Gut-Behrami.

Lara Gut-Behrami déguste une brioche à la cannelle aux côtés de son père Pauli Gut dans l'aire d'arrivée de Kvitfjell.
Photo: PATRICK LANG
1/6

C'est un fait: Après son 15e podium de la saison, il faudrait une catastrophe pour que Lara Gut-Behrami ne soit pas élue reine du ski cet hiver. En ce dimanche chaud à Kvitfjell, Federica Brignone montre tout de même que sa rivale suisse peut être battue. L'Italienne de 33 ans réussit une brillante descente dans la soupe de brouillard, elle prend tous les risques et est récompensée. «Ce n'était pas facile, mais j'ai beaucoup de confiance en moi», déclare-t-elle ensuite. En effet, Federica Brignone a eu droit aux pires conditions de toutes les skieuses - sa performance n'en est que plus impressionnante.

L'entraîneur suisse freine les Autrichiennes

Lra Gut-Behrami peut vivre avec la deuxième place. «Je ne me sentais pas bien sur les skis, mais je suis en bonne santé à l'arrivée. C'est le plus important». Elle ne veut pas parler d'une course dangereuse en raison de la mauvaise visibilité au sol, même si tout était à la limite. «Le rythme était faible - cela a aidé», dit-elle.

La neige molle n'en est pas la seule responsable, mais aussi l'entraîneur de vitesse suisse Roland Platzer. Il a tracé le super-G et fait preuve d'une main d'or avec son parcours - le technicien intègre plus de virages que la veille et freine ainsi les super glisseuses autrichiennes.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la