«Célébrer la communauté et la tolérance»
Le CIO répond aux critiques sur la cérémonie d'ouverture

La cérémonie d'ouverture des JO 2024 a-t-elle mis en scène une caricature de la Cène? Alors que la polémique enfle, le CIO répond aux critiques.
Publié: 28.07.2024 à 20:50 heures
|
Dernière mise à jour: 29.07.2024 à 08:38 heures
Blick Sport

Depuis vendredi soir, de nombreuses personnalités publiques, comme de parfaits anonymes, l'Église catholique et les partis de droite s'indignent d'une scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris. La raison? L'un des douze tableaux de la soirée, nommé «festivité», montre une table de banquet avec des drag-queens parmi les convives et est considéré par certains comme une caricature de la Cène. Le Comité international olympique a tenu à répondre à ces critiques.

«Le CIO a pris note et salue la clarification apportée par le comité d'organisation de Paris concernant la cérémonie d'ouverture, annonce l'instance dans un communiqué publié dimanche en fin d'après-midi. Lors de la conférence de presse quotidienne, le comité d'organisation de Paris 2024 a indiqué qu'il n'avait aucunement eu l'intention de manquer de respect à l'égard d'aucun groupe religieux ou d'aucune croyance particulière.»

«L'idée était de faire une grande fête païenne»

«Lors de la cérémonie d'ouverture, sa seule intention a toujours été de célébrer la communauté et la tolérance, poursuit le communiqué. Le comité d'organisation a également précisé que si des personnes s'étaient senties offensées par certaines scènes, c'était totalement involontaire et qu'il en était désolé».

Cette scène de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris fait polémique depuis vendredi soir.
Photo: Screenshot

De son côté, le metteur en scène de la cérémonie, Thomas Jolly, s'est exprimé ce dimanche matin sur BFMTV à ce sujet. «Était-ce la Cène? Ce n'était pas mon inspiration. Je crois que c'était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là parce qu'il est le dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve, explique celui qui a, entre autres, mis en scène Starmania. L'idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l'Olympe... Olympe... l'Olympisme».

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la