«La série est lancée.» Par ces mots, Christian Dubé montre que tout reste encore à faire pour Fribourg Gottéron dans son quart de finale de play-off face à Lugano. Les Dragons se sont inclinés à la maison en prolongation. Lugano relance ce duel.
Cette rencontre a également été marquée par le retour de Niklas Schlegel dans les buts. Mais pas que. Blick vous fait un aperçu de tout ce que vous ne deviez pas rater ce mercredi soir pour l'Acte III.
Les hommes de la soirée
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57. C'est le nombre de jours entre les deux dernières apparitions de Niklas Schlegel en National League. Sorti blessé lors d'un match face à Genève, le portier de Lugano retrouvait les poteaux ce mercredi pour l'Acte III. Et autant dire qu'il a été lancé dans le bain. Les Dragons ont tiré à 39 reprises dans cette rencontre, mais Schlegel a détourné 38 shoots. Avec 97,44% d'arrêts, il est logiquement le meilleur joueur de la partie. Quel retour!
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Quand Chris DiDomenico pétait les plombs sur la glace, tout le monde le relevait. Il faut donc aussi souligner quand le Canadien gère parfaitement ses émotions. Ce mercredi face à Lugano, il a su mettre des charges appuyées au bout moment. De quoi ravir ses supporters. Et même quand on lui enlève son casque, il ne bronche pas. Mieux: en l'espace de 3'16, il obtient deux pénalités. Et sur la deuxième, qui égalise pour les Dragons? «DiDo», bien sûr.
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Quand on offre la victoire à son équipe, il est bien normal qu'on reçoive une étoile dans cette rencontre. Le Finlandais a parfaitement pris de vitesse le jeune Maximilian Streule et a allumé la lucarne de Reto Berra du côté opposé. Une réussite qui relance toute la série et qui mérite d'être mise en avant.
Le flop de la soirée
John Quenneville. Le néo-Top Scorer de Lugano s'est enflammé à la 37e minute. Après une charge tardive mais correcte de Lucas Wallmark, le Canadien s'est vengé en assenant un coup de poing violent à la tête du Suédois. Une pénalité de match plus qu'évitable, surtout quand on sait que l'égalisation fribourgeoise était tombée quelques minutes plus tôt à la suite d'une punition contre… John Quenneville. Certes, les 5 minutes d'infériorité numérique n'ont pas coûté cher à Lugano, mais le Nord-Américain pourrait bien être suspendu lors du prochain acte.
Le fait du match
La pénalité de match de Julien Sprunger. 24 novembre 2018. Il faut remonter à aussi loin pour trouver les traces d'une telle punition infligée au No 86 des Dragons. Fait rare donc, mais qui aura quand même mis les Fribourgeois dans l'embarras. À la suite de celle-ci et d'une nouvelle pénalité contre Walser, Gottéron a subi l'ouverture du score. L'altercation de Sprunger avec Mirco Müller a mal tourné pour le capitaine dragon, qui pourrait être suspendu lors du prochain acte.
La stat du match
78. C'est le nombre de minutes de pénalités qui ont été infligées ce mercredi soir lors de l'Acte III. Bien sûr, la statistique est gonflée par les deux pénalités de match reçues par Sprunger et Quenneville. Mais si l'on additionne les minutes des punitions des deux premiers matches de cette série, on arrive à 54. Soit 24 de moins que mercredi à la BCF Arena.
La phrase de la soirée
L'image de la soirée
Commencer le match avec 8 minutes de retard parce que des supporters ont lancé des confettis sur la glace, c'est au minimum agaçant. Seul point positif, cela permet aux photographes d'entrer dans leur match de manière plus aisée et, surtout, d'offrir de jolis clichés. C'est le cas de celui d'Anthony Anex (Keystone-ATS).