Les coulisses des interviews
Hockeyeurs durs au mal? Ce n'est pas qu'une image

Durant toute la durée des séries éliminatoires, je vais vous faire vivre de l'intérieur les petites et grandes histoires qui rythment cette période fantastique. Alors, mettez-vous aussi «en mode play-off»!
Publié: 16.03.2023 à 12:04 heures
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Après les matches, les zones mixtes sont «un joyeux bordel». Mais un bordel organisé, je vous rassure. Entre les interviews, les directeurs sportifs qui passent, les agents qui viennent prendre des nouvelles de leurs poulains, il y a une certaine belle agitation. Et aux Vernets, il y avait presque plus de journalistes venus d'outre-Gothard que de Romands. Pour le moins étonnant.

Afin d'être sûr de pouvoir parler au joueur souhaité, chaque club a sa façon de faire. À Genève, il est préférable de «passer commande» en cours de match déjà. Ce n'est souvent pas un problème. Sauf lorsque l'élu - Noah Rod - se prend une crosse au visage et quitte la glace plié en deux à quelques minutes de la fin du match.

Alors, présent lors des interviews ou non? Le No 96 des Aigles, lui, s'est présenté face à moi tout sourire... mais la joue sanguinolente. Une balafre témoigne de la scène qui l'a vu quitter momentanément ses coéquipiers. De quoi briser la glace afin de lancer la conversation, si besoin était.

Noah Rod est à l'image des hockeyeurs: dur au mal.
Photo: Keystone/SALVATORE DI NOLFI

Dans le vestiaire, à Lugano

«T'inquiètes, c'est juste une canne au visage... non sanctionnée», a-t-il rigolé. Comme je ne suis pas franchement du genre inquiet (surtout quand ça concerne les autres), tout s'est bien passé. À sa place, je pense que j'aurais été en arrêt de travail quelque temps et aurais en tout cas décliné la demande d'interview. Chapeau à lui, donc.

Pluie de buts aux Vernets
9:02
Genève commence bien:Pluie de buts aux Vernets

Ce jeudi soir, à Lugano, les interviews se dérouleront en deux lieux bien distincts. Dans le couloir étriqué de la Corner Arena pour les Genevois et dans le vestiaire pour les Luganais. Lancée avant le Covid, cette mode avait été abandonnée pour des raisons évidentes durant la pandémie. J'avoue être particulièrement fan de cette façon de faire. Mais les partisans sont au moins aussi nombreux que les détracteurs.

Au Tessin, j'espère ne pas porter la guigne à mon interlocuteur une seconde fois, même si j'ai le sentiment que cela m'a plus perturbé que Noah Rod.

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