Âgé de 29 ans, Benoît Jecker dispute cette année sa première Coupe Spengler. Celui qui avait passé trois saisons à Davos en juniors sait où il met les pieds en arrivant dans la station grisonne. Suivez-le tout au long de la semaine.
Bonjour à toutes et à tous!
Le 23 décembre dernier, je jouais mon dernier match avec Fribourg Gottéron. Trois jours plus tard, j'étais sur la glace pour l'ouverture de la Coupe Spengler avec Ambri-Piotta contre Pardubice. Je ne sais d'ailleurs pas si vous l'avez regardé, mais j'avoue avoir été impressionné par le rythme de la partie entre deux bonnes équipes. Entre mon match à Zurich et celui-ci? Un minimum de temps pour apprendre les rudiments du système léventin, un bref entraînement et un souper de Noël.
Niveau acclimatation, c'était assez simple même si je ne connaissais finalement pas grand-monde dans cette équipe. J'ai joué deux ans avec Dario Bürgler à Lugano et j'avais déjà eu quelques contacts avec certains Romands comme Johnny Kneubühler ou Benjamin Conz. Dans le milieu du hockey, on se connait tous un peu. Et comme je parle très bien trois langues (français, anglais et allemand) ainsi qu'un peu d'italien, cela m'aide à vite me sentir à l'aise. Surtout que sortir de ma zone de confort était l'une des raisons qui m'a donné envie de relever ce défi lorsque Ambri m'a contacté. Je suis convaincu que cela me fait grandir en tant que hockeyeur, mais aussi en tant qu'homme.
En ce qui concerne la partie sportive, j'ai eu un meeting avec René Matte, l'entraîneur assistant et Julius Honka, un autre joueur qui débarque comme renfort. Il nous a parlé du système. Mais ce n'est pas quelque chose que tu apprends comme ça en une séance vidéo. On a appris en vitesse deux ou trois principes de jeu, les sorties de zone et c'était déjà le moment de préparer ce premier match. Je l'ai pris comme un challenge.
En ce qui concerne l'hôtel, ils ont été sympas avec moi en me mettant en chambre simple. Comme l'invitation d'Ambri est arrivée tard, ma copine n'avait pas de vacances. Elle est juste venue passer trois jours à Davos avec moi. C'est aussi agréable de pouvoir partager ces moments avec elle. Ma maman devrait également venir me rendre visite et quelques autres personnes. C'est agréable de pouvoir vivre ce tournoi avec mes proches.
Ce mercredi, nous jouons déjà notre deuxième match. Ce sera face aux Finlandais de Kuopio. Je me rends compte que cette Coupe Spengler va passer très rapidement. Mais pour l'heure, je suis satisfait de ce que je découvre.
À bientôt pour la suite de cette chronique.
Benoît