Une équipe de Suisse décimée
Murat Yakin: «La pression sera sur l'Italie»

La Nati a pris ses quartiers à Lugano lundi, avant de mettre le cap sur Rome pour le match décisif de vendredi. Le sélectionneur national est revenu sur les nombreuses absences qui ont touché le groupe.
Publié: 08.11.2021 à 19:45 heures
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Ugo CurtyJournaliste Blick

La mauvaise nouvelle est tombée en plein entraînement lundi à Lugano. Steven Zuber doit, à son tour, jeter l’éponge. Cela commence à faire (vraiment) beaucoup pour l’équipe de Suisse qui joue un match capital à Rome vendredi. La Nati avait perdu ce week-end Breel Embolo, Nico Elvedi, Gregor Kobel et Christian Fassnacht. Une liste de forfaits déjà noircie par Haris Seferovic et le capitaine Granit Xhaka. Les blessés pourraient presque composer une équipe entière à eux seuls.

Un entraînement facultatif

Alors Murat Yakin, êtes-vous poursuivi par la poisse? «Je préfère toujours garder le positif, a répondu le sélectionneur national derrière un rire jaune. Bien sûr, c’est un coup dur mais nous cherchons désormais les solutions. Cette équipe a suffisamment de qualité pour répondre à cela. Nous avions dû faire face à des forfaits en septembre et nous y étions malgré tout parvenu.» Le technicien a notamment fait appel à trois néophytes, dont deux jeunes Romands.

Certains joueurs ont rejoint l’équipe en train dans la matinée de lundi. Au coucher du soleil, l’équipe de Suisse a fait ses premiers pas au stade du Cornaredo où elle va se préparer jusqu’à mercredi et son départ pour l’Italie. Une légère séance qui était à la carte: Mario Gavranovic, Remo Freuler et Kevin Mbabu manquaient notamment à l’appel.

Murat Yakin a retrouvé les joueurs de l'équipe de Suisse à Lugano.
Photo: TOTO MARTI
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«Jouer l’esprit libéré»

«C’était la rentrée et l’important était de se retrouver», a résumé un Murat Yakin qui avait forcément le regard tourné vers le Stade olympique et cette «finalissima» pour une place à la Coupe du monde 2022. «Au moment où l’arbitre sifflera le coup d’envoi à Rome (vendredi 20h45, ndlr), la pression sera sur l’Italie. Nous aurons la possibilité de jouer l’esprit libéré, sans aucune pression. Nous devons simplement déjouer leurs plans. D’ici à vendredi, nous allons aussi travailler pour trouver des affinités tactiques.»

L’entraîneur bâlois avait réussi un joli tour de magie pour la réception de l’Italie au Parc Saint-Jacques en septembre dernier. Il avait notamment sorti de son chapeau le vétéran Fabian Frei. Cela avait tenu (0-0), notamment grâce à un penalty arrêté par Yann Sommer. Le sélectionneur devra encore réussir un coup pour faire tomber les champions d’Europe. Une «Squadra azzurra», elle aussi, touchée par les blessures.


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