Tonali et Zaniolo sous enquête
Gigi Donnarumma: «Cela nous fait mal au coeur»

Le gardien de but et capitaine de l'Italie Gianluigi Donnarumma a reconnu vendredi que la Nazionale avait vécu «des heures difficiles» après les départs jeudi de Sandro Tonali et Nicolo Zaniolo, tous deux au coeur d'une enquête sur des paris sportifs illicites.
Publié: 13.10.2023 à 20:06 heures
AFP

«Cela a été des heures difficiles, nous sommes proches de Zaniolo et de Tonali d'un point de vue humain et sportif», a déclaré le gardien du Paris Saint-Germain sur la chaîne de télévision Sky Sport.

«Cela nous fait mal au coeur de perdre deux garçons qui peuvent nous apporter beaucoup. On est en train de créer un bon groupe, mais on reste proches d'eux», a-t-il poursuivi.

La police les a entendus ces derniers jours

Trois joueurs, dont Tonali, passé de l'AC Milan à Newcastle cet été, et Zaniolo, qui a quitté la Roma pour Aston Villa en juillet, ont été entendus ces derniers jours par la police pour avoir participé à des paris sportifs illicites.

Gianluigi Donnarumma est triste d'avoir vu deux coéquipiers partir.
Photo: imago/ZUMA Press

Des enquêteurs se sont présentés jeudi après-midi à Coverciano, le centre d'entraînement de l'équipe d'Italie près de Florence pour notifier à Tonali et Zaniolo qu'ils faisaient l'objet d'une enquête et pour les auditionner.

A la suite de cet interrogatoire, les deux joueurs ont quitté le rassemblement de la Nazionale, car ils n'étaient pas «en état de faire face aux engagements des jours à venir», avait expliqué la FIGC.

Angleterre-Italie mardi à Wembley

L'Italie, 2e du groupe C des qualifications à l'Euro 2024, affronte Malte samedi à Bari et se rend trois jours plus tard à Wembley pour défier le leader, l'Angleterre, pour une réédition de la finale de l'Euro 2021 remportée aux tirs au but dans ce même stade par la Nazionale.

«Ce qui s'est passé ne doit pas nous impacter, il faut rester concentrés sur ce qui se passe sur le terrain. Nous sommes professionnels, il va falloir tout donner», a espéré Donnarumma.

Le sélectionneur italien Luciano Spalletti a confirmé que son équipe avait mal vécu l'arrivée des policiers et le départ de Tonali et de Zaniolo.

«Toute l'équipe n'a pas aimé ces événements, mais elle continue de penser à ses deux coéquipiers (...) Il est juste de les aider si on peut les aider», a-t-il ajouté.

«Mais la justice doit faire son travail. S'il y a eu des infractions commises, il faut en payer les conséquences», a conclu l'ancien entraîneur de Naples.

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