Succession Petkovic, Jour 2
Un refus et une folle rumeur pour reprendre la Suisse

Jour 2 après le départ du sélectionneur Vladimir Petkovic pour Bordeaux. Aujourd'hui, des rumeurs parlent de l'entraîneur vedette Arsène Wenger comme successeur sur le banc de l'équipe de Suisse.
Publié: 29.07.2021 à 07:04 heures
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Dernière mise à jour: 29.07.2021 à 14:10 heures
Andreas Böni

Les lecteurs alémaniques du Blick avaient fait d’Urs Fischer le favori à la succession de Vladimir Petkovic, parti à Bordeaux. L’entraîneur d’Union Berlin, qui avait été plébiscité en début de semaine lors d’un sondage en ligne, a imité Lucien Favre. Comme le Vaudois, l’ancien coach de Bâle et Zurich a décidé de retirer son nom de la liste. «Je ne ferai pas de commentaire à ce sujet, car ce n’est pas un thème pour moi», a-t-il déclaré au magazine spécialisé «Kicker».

La rumeur Arsène Wenger

Mais aujourd’hui, un nouveau nom bouillant émerge sur le devant de la scène pour reprendre l’équipe de Suisse. Comme Blick l’a appris, la légende des entraîneurs Arsène Wenger serait sur les rangs. Les raisons sont claires: l’homme de 71 ans est sur le marché, bien qu’il soit sous contrat avec la FIFA en tant que directeur du développement du football mondial. Il parle couramment l’allemand. Il parle également le français, l’anglais et un peu d’italien, d’espagnol et de japonais.

Wenger est l’un des entraîneurs les plus expérimentés d’Europe, puisqu’il a entraîné Arsenal pendant 22 ans (dont deux ans avec Granit Xhaka). Lorsqu’il a démissionné en 2018, il s'était assis sur le banc à 828 reprises en Premier League, 208 fois en Ligue des champions. Ses titres: champion d’Angleterre à trois reprises, vainqueur de la Coupe à sept reprises. En Ligue des Champions, il a atteint la finale une fois (2006).

Arsène Wenger (à droite) aux côtés de Granit Xhaka.
Photo: Arsenal FC via Getty Images
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En 1995 déjà…

Wenger était censé devenir l’entraîneur de la Nati il y a 26 ans. Après son passage à Monaco (titre de champion en 1988), il est allé à Nagoya Grampus Eight en 1994. Un an plus tard, l’Association Suisse de Football (ASF) le voulait. Le délégué de la Nati, Giangiorgio Spiess avait négocié avec lui, mais l’entraîneur n’avait pas voulu rompre son contrat. C’est Artur Jorge qui a finalement repris la sélection nationale. Wenger, lui, était présenté à Arsenal le 23 septembre 1996.

Mais pourquoi un homme de 71 ans pourrait-il faire l’affaire? Parce que l’équipe se trouve dans une situation spéciale. Elle se trouve en plein milieu des qualifications pour la Coupe du monde qui seront terminées en novembre (!). La vision pourrait être claire actuellement. La Suisse n’a pas besoin de se construire un avenir.

Elle a besoin d’un pompier pour les matches de septembre (Italie à domicile, Irlande du Nord à l’extérieur), d’octobre (Irlande du Nord à domicile, Lituanie à l’extérieur) et de novembre (Italie à l’extérieur, Bulgarie à domicile). Le probable barrage de la Coupe du monde (seul le premier se qualifie directement) aura alors lieu en mars 2022, huit mois avant la Coupe du monde au Qatar. L’urgence est au rendez-vous. Arsène Wenger le sera-t-il aussi?

Le nouvel entraîneur devrait être trouvé dans un peu moins de deux semaines. Le groupe de travail composé de Pierluigi Tami, du patron de l’ASF Dominique Blanc, du président de la ligue Heinrich Schifferle et du responsable de la formation Patrick Bruggmann, mènera les discussions. En plus de Wenger, des noms tels que Martin Schmidt, Marcel Koller, Peter Zeidler et René Weiler sont également évoqués.

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