Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
Bastien Feller, Matthias Davet, Grégory Beaud et Tim Guillemin ont chacun été invités à choisir quatre personnalités qui ont marqué l'année sportive 2023.
Chacun des quatre membres de la rédaction sportive de Blick Suisse romande a ainsi dû définir un sportif et une sportive active en Suisse en 2023 qui l'a particulièrement touché, ému ou impressionné, et lui consacrer un texte afin de partager pourquoi. Puis de s'essayer au même exercice, mais avec une sportive et un sportif d'envergure internationale cette fois, sans lien avec la Suisse.
Ces textes ne parlent ainsi pas forcément des meilleurs et des meilleures de l'année écoulée, mais bien de ressenti, d'émotions, le tout avec une part assumée de subjectivité, voire d'un peu de mauvaise foi.
Bonne lecture!
Ce n'est évidemment pas une mesure absolue. Mais en février dernier, Alisha Lehmann est devenue la sportive suisse la plus populaire sur Instagram, devançant Roger Federer. Et cette passation de pouvoir n'est finalement pas due au hasard. Loin s'en faut d'ailleurs. La jeune footballeuse de Tägertschi, du haut de ses 24 ans, a déjà pigé bien des choses que l'ancien meilleur joueur de tous les temps de tennis n'a jamais compris ou n'a jamais voulu intégrer: On peut être apprécié très largement sans forcément vouloir plaire à tout le monde.
Alors que le tennisman retraité a toujours eu une image bien lisse et a fait attention à ce qu'aucune aspérité ne puisse être décelée ni même qu'un cheveu ne dépasse de sa mise en pli, Alisha Lehmann, elle, paraît plus naturelle dans sa communication. Naturelle, vraiment? Pourtant, c'est bien ce qu'elle dégage. C'est en effet paradoxal d'utiliser ce terme alors que l'image qu'elle véhicule paraît superficielle. Certes, une attention toute particulière est également portée à ses cheveux. Mais au-delà du physique et de la plastique, une certaine spontanéité se dégage chez elle.
La joueuse d'Aston Villa paraît n'en avoir cure de ce que l'on pense d'elle. C'est probablement ce qui est plaît tant aux gens qui la suivent. Cette désinvolture est-elle feinte? Possible. Si oui, c'est presque encore plus génial. Aujourd'hui, elle compte 16,3 millions d'abonnés à son compte sur Instagram soit cinq millions de plus que le Rhénan.
Cela ne veut pas dire que l'un a plus de valeur à mes yeux. Il n'y a rien à critiquer dans l'une ou l'autre posture. Mais à l'heure où la popularité sur les réseaux sociaux est un mètre étalon du succès, il faut bien l'admettre: Alisha Lehmann a tout compris. Et avouons-le une bonne fois pour toutes, cela nous décoincera un peu. Si Roger Federer n'avait pas été suisse, mais autrichien ou suédois, ne nous aurait-il pas franchement lassés par son image trop parfaite? Allez, soyez honnêtes, je ne le répéterai pas plus loin.
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