Le travail, Servette l’avait déjà partiellement fait en milieu de semaine. Les protégées d’Eric Sévérac étaient allées s’imposer sur la pelouse de Grasshopper (0-2) et avaient repris les commandes de l’AXA Women’s Super League. Face à Lucerne, elles n’avaient «plus qu’à» inscrire trois points.
En face, le club de Suisse centrale n’avait plus rien à jouer lors de cette dernière journée. Assurées de terminer sixième, les Lucernoises n’ont pas proposé grand-chose au stade de la Fontenette – bien rempli pour l’occasion (640 spectateurs), entrée gratuite aidant. Mais Servette n’a pas non plus sorti le grand jeu.
Une ancienne Madrilène en sauveuse
En première période, les Grenat ont mené la plupart des offensives, mais sans arriver à concrétiser. Malena Ortiz a d’abord buté sur la gardienne, puis Alyssa Lagonia n’a pas mis le pied au bon moment pour glisser la balle au fond des filets. Heureusement pour la troupe d’Eric Sévérac, Malena Ortiz a finalement trouvé l’ouverture du score sur corner. Plus prompte au deuxième poteau, l’ancienne joueuse du Real Madrid a pu donner l’avantage aux siennes (30e).
Dominant, Servette Chênois aurait dû vivre une deuxième mi-temps tranquille mais n’a pas su se mettre à l’abri. Peu importe, l’essentiel était ailleurs.
En terminant premières, les Servettiennes sont assurées de vivre des qualifications à la Champions League la saison prochaine. Pour le moment, elles devront emprunter le «League Path». Mais, si elles parviennent au bout des play-off et remportent le titre, elles seront reversées en «Champions Path». Un chemin plus facile pour tenter de décrocher le Graal et revivre une nouvelle épopée européenne.