Place au derby du Rhône
Promis, le FC Sion ne vivra pas la même saison cauchemardesque

Marco Walker et ses hommes reçoivent Servette ce dimanche à domicile (16h30). Les Valaisans espèrent avoir appris des erreurs du passé.
Publié: 25.07.2021 à 13:08 heures
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Dernière mise à jour: 08.10.2021 à 15:40 heures
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Ugo CurtyJournaliste Blick

Le FC Sion reçoit Servette cet après-midi (16h30) pour lancer sa saison de Super League. Une telle phrase aurait paru bien improbable au mois de mai dernier. Les Valaisans étaient alors en mauvaise posture, menacé de relégation par Vaduz.

Mais au terme d’un final fou, le club a sauvé sa place en doublant les Liechtensteinois puis en arrêtant Thoune lors des barrages. «Ce que nous avons vécu ces dernières semaines va nous aider, se projetait jeudi l’entraîneur Marco Walker. Nous devons nous appuyer sur l’énergie positive provoquée par notre sauvetage. Cette année, nous ne voulons rien avoir à faire avec les trois dernières places.»

Marco Walker, entraîneur du FC Sion, a réussi sa mission sauvetage. Il veut désormais construire.
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT/Keystone

«Mourir plutôt que perdre»

Mais pourquoi le FC Sion vivrait une saison différente? Le technicien valaisan a insisté à plusieurs reprises sur l’état d’esprit. Cette solidarité qui a justement permis aux siens d’attendre Servette de pied ferme en ouverture de saison. Le Haut-Valaisan pointe une affiche placardée sur un mur de la salle de presse: «Mourir plutôt que perdre». «Si on rentre sur le terrain avec cette mentalité, alors nous serons dans le juste».

Sion avait sauvé sa place lors du barrage contre Thoune.
Photo: Keystone

Les Valaisans ont enregistré deux arrivées intéressantes avec les anciens Bâlois Luca Zuffi et Kevin Bua. L’ancien Genevois — de retour après une saison mitigée en Espagne — a préféré le FC Sion à son club de coeur: Servette. Surprise pourtant dimanche matin, l’ailier ne faisait pas partie du groupe retenu par Walker pour ce fameux derby du Rhône. Il n'est pas encore suffisamment en forme.

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Au niveau du mercato, le brésilien Marquinhos Cipriano est encore attendu en Valais. Le latéral de 22 ans devrait être prêté par le Shakhtar Donetsk. «Il faudra s’attendre à d’autres mouvements», s’est projeté le directeur sportif Barthélémy Constantin.

C’est surtout dans les coulisses du club que les choses ont bougé en Valais cet été. Fraîchement retraité, Gelson Fernandes est devenu vice-président du club. Un poste qui n’existait pas encore jusque-là. Massimo Cosentino — arrivé de l’Inter Milan — a, lui, été nommé directeur général.

Le nouveau directeur général, Massimo Cosentino (à gauche), et le vice-président du FC Sion, Gelson Fernandes, avaient rencontré la presse mi-juillet.
Photo: Pascal Muller/freshfocus

«Nous sommes en train de restructurer le club à tous les étages, s’est félicité «Barth» Constantin. Alexandre Kerveillant a rejoint le staff pour les analyses vidéos. Mais cela se fait également dans le secteur médical par exemple. Le docteur Luca Pulici arrive aussi de l'Inter. Il a l’expérience du haut niveau, il a travaillé avec de grands joueurs et pourra nous aider dans la récupération notamment.» Un domaine où le club a encore du travail à faire, sur le dossier des vaccins entre autres.

Une humilité affichée

Stabilité et humilité n’ont pas vraiment été les maîtres mots au FC Sion du papa Constantin ces dernières années. Pourtant, les dirigeants valaisans ont répété plusieurs fois qu’ils voulaient s’inscrire sur la durée et construire pour l’avenir. Un vent d’optimisme nouveau souffle sur les terrains d’entraînement de Riddes. Seul le temps permettra de dire si ces belles promesses seront suivies d’actes.

A l’heure des pronostics, le directeur sportif a, là encore, refusé de se faire mousser. «Pour le moment, on est septième avec le classement alphabétique, non?», questionnait-il avec amusement jeudi. «Alors dans ce cas, on est à notre place à l’instant T.» C’est sur le terrain que les Sédunois veulent désormais parler.

Ce premier derby de la saison le Servette FC de Philippe Senderos promet déjà, au lendemain de la défaite initiale du Lausanne-Sport. Une déception tout de même, la rencontre sera boycottée par les groupes ultras en raison des mesures sanitaires très contraignantes mises en place par la ligue et le club.

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