Saidy Janko, la star des YB, a vécu le vol de l'horreur
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Vidéo:Saidy Janko, la star des YB, a vécu le vol de l'horreur

Manque d'oxygène, vertiges, atterrissage forcé
Les stars d'YB ont vécu le voyage de l'horreur en Coupe d'Afrique

Arrivée avec frayeur à la Coupe d'Afrique pour les joueurs d'YB Saidy Janko et Ebrima Colley. Leur avion a rencontré des problèmes techniques et a dû atterrir d'urgence avec l'équipe nationale de Gambie à bord.
Publié: 11.01.2024 à 11:44 heures

Pour Saidy Janko (28 ans) et Ebrima Colley (23 ans), la Coupe d'Afrique des Nations remplace actuellement la Super League. Les deux joueurs d'YB se préparent avec la Gambie pour le tournoi continental. L'équipe nationale s'est réunie en Arabie saoudite pour le rassemblement et les premiers entraînements. Le début du tournoi (13 janvier) et le premier match contre le Sénégal (15 janvier) approchent. C'est pourquoi les joueurs gambiens ont fait leurs bagages et sont partis pour l'Afrique.

Ils devaient rejoindre le pays hôte, la Côte d'Ivoire, en faisant escale en Gambie. Mais le voyage s'est transformé en une expérience désagréable pour les footballeurs, comme l'écrit Janko sur Instagram. Après un voyage de 32 heures depuis l'Arabie saoudite, avec de longues escales à Istanbul (Turquie) et Casablanca (Mar), un petit avion a été loué pour la dernière étape.

«Une chaleur inhumaine»

«À peine montés à bord, nous avons remarqué la chaleur énorme qui nous a laissés en sueur, décrit Janko. Après s'être renseigné auprès de l'équipage, on nous a dit que la climatisation se mettrait en marche dès que l'avion serait en l'air.» Mais la température élevée a rapidement fait souffrir les footballeurs. «La chaleur inhumaine, associée au manque d'oxygène, a provoqué chez beaucoup de personnes de forts maux de tête et une sensation de vertige extrême», poursuit Janko.

Saidy Janko (à g.) participe à la Coupe d'Afrique des Nations avec la Gambie.
Photo: AFP
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Mais ce n'est pas tout. À peine en l'air, la situation est devenue précaire. Le pilote n'avait pas d'autre choix, il a dû se poser en urgence à Banjul neuf minutes après le décollage. «Si cela n'avait pas été le cas, les conséquences auraient pu être bien pires!», s'épouvante Janko. Car l'oxygène aurait manqué et tout cela aurait effectivement pu tourner à la tragédie.

Heureusement, on n'en est pas arrivé là. Dans une vidéo, Janko montre les joueurs quitter l'avion en sueur, mais soulagés, après l'atterrissage d'urgence. «Nous sommes reconnaissants que tout le monde aille bien», déclare Janko. Mais tout cela est «inacceptable» et doit être évité à l'avenir.

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