La pagaille est-elle promise au Championnat d'Europe de football avant même son début, prévu vendredi?
Le contrôle positif au Covid-19 du capitaine de la «Roja» Sergio Busquets chamboule la préparation des Espagnols. Les entraînements collectifs ont été annulés, tout comme le match amical prévu contre la Lituanie. Les joueurs ayant eu un contact étroit avec leur capitaine, visiblement non vacciné, sont à l'isolement.
En plus des bâtons mis dans les roues des triples champions d'Europe (1964, 2008 et 2012), ce contrôle positif pourrait avoir des conséquences terribles. Au centre des problèmes: le match amical Espagne-Portugal de vendredi dernier.
Ronaldo en quarantaine?
Comme l'annonce le quotidien espagnol «As», un joueur lusitanien est menacé par des mesures de quarantaines. Et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de la superstar Cristiano Ronaldo!
L'attaquant de la Juventus, qui a fait un «câlin» au capitaine espagnol, aura bien du mal à prétendre ne pas avoir eu de contact étroit avec Busquet. Mais il n'est pas le seul, puisque les deux formations se sont mélangées pour la photo et que le joueur du Barça a joué durant une heure.
Y aura-t-il un «cluster»? Au sein de l'équipe d'Espagne, les tests effectués dimanche ont permis de rassurer: aucun autre cas positif. Mais d'autres tests devront être réalisés cette semaine pour exclure toute chaîne d'infection. Et il reste encore l'espoir qu'il ne s'agisse pour Busquets que d'un «faux positif».
Le chaos à l'Euro?
Si le capitaine de l'équipe d'Espagne doit vraiment passer par la case isolation (14 jours), il manquerait les deux premiers matches de la «Roja» prévus contre la Suède (14 juin) et la Pologne (19 juin).
Les matches du Portugal contre la Hongrie (15 juin) et l'Allemagne (19 juin) sont eux aussi menacés.
Un «chaos» menace-t-il l'Euro, comme l'écrivent nos collègues alémaniques? Le règlement prévoit certes des déplacements de matches jusqu'à 48 heures avant le coup d'envoi, mais avec un calendrier aussi serré que celui de la compétition, cela constituerait vite un casse-tête. Une chose est sûre: une équipe qui ne peut pas aligner assez de joueurs «valides» perdra par forfait.
Au minimum, chaque nation doit aligner 13 joueurs dont un gardien. Il est également possible de convoquer en urgence un (mais un seul) joueur pour remplacer un blessé ou un malade. Détail piquant: le sélectionneur espagnol Luis Enrique a choisi de ne voyager à l'Euro qu'avec 24 joueurs, alors qu'il avait de la place pour 26! (md/asc)
Un «chaos» menace-t-il l'Euro, comme l'écrivent nos collègues alémaniques? Le règlement prévoit certes des déplacements de matches jusqu'à 48 heures avant le coup d'envoi, mais avec un calendrier aussi serré que celui de la compétition, cela constituerait vite un casse-tête. Une chose est sûre: une équipe qui ne peut pas aligner assez de joueurs «valides» perdra par forfait.
Au minimum, chaque nation doit aligner 13 joueurs dont un gardien. Il est également possible de convoquer en urgence un (mais un seul) joueur pour remplacer un blessé ou un malade. Détail piquant: le sélectionneur espagnol Luis Enrique a choisi de ne voyager à l'Euro qu'avec 24 joueurs, alors qu'il avait de la place pour 26! (md/asc)