Le vaccin COVID mis en cause
Il enchaîne les blessures et attaque Pfizer en justice

Incapable de retrouver les terrains depuis mars 2022 et sa troisième dose de vaccin contre la COVID, François-Xavier Fumu Tamuzo, qui a récemment pris sa retraite à cause de ses blessures, s'attaque aujourd'hui à Pfizer et BioNTech.
Publié: 26.04.2024 à 10:26 heures
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Dernière mise à jour: 26.04.2024 à 10:50 heures
Blick Sport

Quelques jours après avoir annoncé officiellement sa retraite, France Bleu Mayenne annonce que François-Xavier Fumu Tamuzo s'attaque désormais à Pfizer et BioNTech. La raison? L'ailier dorénavant à la retraite souhaite savoir si ses nombreuses récentes blessures ont un lien avec les doses de vaccin contre la COVID qu'on lui a administrées.

Depuis la troisième en mars 2022, le tendon d'Achille du joueur âgé aujourd'hui de 29 ans s'est déchiré dans la foulée et d'autres blessures à un genou ont suivi. Au moment de prendre sa retraite, le désormais ex-joueur de Laval n'avait d'ailleurs pas retrouvé les terrains depuis.

«Les footings me sont impossibles»

«Depuis deux ans, mon client est dans une errance médicale et personne n’a émis un doute sur les effets indésirables du vaccin, explique son avocat. Alors qu’on sait qu’ils existent aujourd’hui, personne ne peut le nier. Et au fur et à mesure de ces soucis, François-Xavier est allé consulter des spécialistes de médecine interne qui ont émis éventuellement ce doute. Il faut le lever.»

François-Xavier Fumu Tamuzo (gauche, lorsqu'il évoluait à Auxerre) attaque Pfizer et BioNTech.
Photo: Icon Sport via Getty Images
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La vie du Français formé à Auxerre a été bouleversée depuis. «J’aimerais comprendre pourquoi mon corps a arrêté de fonctionner. La longue marche est à peine supportable, les footings me sont impossibles. Au moment où je veux mettre une impulsion, par exemple pour monter mes escaliers ou monter une étagère ou même descendre les escaliers, les douleurs sont vives.»

Audience prévue en juillet

Mais pour le Français et son avocat, la Fédération Française de Football est également à mettre en cause dans cette affaire. «Au moment des faits, la vaccination n’était pas obligatoire, rappelle Maître Lanzarone. Elle l’est devenue plus tard pour les footballeurs professionnels. Je considère que la FFF a une responsabilité dans cette histoire. Elle a bâti un protocole sanitaire avant même l’instauration d’une loi.»

La lumière sur toute cette affaire sera faite le 2 juillet prochain au tribunal judiciaire de Paris.

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