Kastriot Imeri après le derby
«À Lausanne, Servette joue à domicile»

Buteur dans un quatrième match consécutif, le néo-international suisse a encore été déterminant dans la victoire de Servette. Les Genevois ont dominé le derby lémanique ce dimanche à la Tuilière (3-0).
Publié: 28.11.2021 à 20:12 heures
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Dernière mise à jour: 28.11.2021 à 20:13 heures
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Ugo CurtyJournaliste Blick

Il ne reste plus que les supporters genevois dans un stade de la Tuilière balayé par la neige. Les Grenat chantent leur joie et la victoire des leurs dans le derby lémanique (0-3). Kastriot Imeri profite de l’ambiance et ne veut pas quitter la pelouse synthétique. «À chaque fois qu’on joue à Lausanne, Servette est à domicile», savoure le Genevois en pointant du doigt le secteur visiteur tout sourire.

Comme Frei en 2002

«Pendant le match, on est surtout concentrés sur notre rencontre mais on entend nos supporters qui nous ont vraiment poussés. Par deux fois, le match a dû être arrêté à cause de nos supporters (ndlr: leurs fumigènes ont enfumé le stade). Ils ont su se faire remarquer en tribunes et nous avons fait le job sur le terrain.»

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Kastriot Imeri n’a pas livré son meilleur match sous le maillot grenat mais il a définitivement mis les siens à l’abri en inscrivant le 2-0 (67e). Marquer dans quatre matches consécutifs, personne n’avait réussi un tel enchaînement pour Servette depuis Alexander Frei… en 2002.

Kastriot Imeri est le premier joueur genevois a inscrit quatre buts dans quatre matches consécutifs depuis Alexander Frei en 2002.
Photo: Pascal Muller/freshfocus

Imeri ne ressent pas la pression

Récemment lancé en équipe de Suisse, le Genevois de 21 ans a changé de statut. «Les attentes ne sont peut-être plus les mêmes me concernant, reconnaît-il en haussant les épaules. Mais, je ne me mets pas plus de pression qu’avant. Je sais ce que je dois faire pour aider l’équipe.»

Les flocons s’amoncellent dans ses cheveux. Une météo hivernale qui lui convient bien à Lausanne. Au printemps 2019, «Kastri» avait déjà marqué dans la tempête pour assurer la promotion des Servettiens sur le terrain du rival lausannois.

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«Je ne sais pas si c’est la neige, mais j’adore jouer ici. Ce but, je m’en souviens comme si c’était hier.» Le staff genevois avait d’ailleurs montré des images de cette victoire pour motiver ses troupes avant le début du match.

Kastriot Imeri (à droite) et Nicolas Vouilloz fêtent la victoire devant le kop genevois.
Photo: RvS.Media/Basile Barbey/Getty Images

La fin d’une «mauvaise passe»

Le SFC confirme son succès obtenu contre GC la semaine dernière (3-2). Une victoire qui avait mis fin à une série de six défaites consécutives. «Désormais, cette mauvaise passe est dernière nous.» Le fruit du travail et de l’acharnement grenat selon Kastriot Imeri.

«Oh maman, je suis tombé amoureux: j’ai vu jouer le Servette», chantent en choeur le kop genevois. L’équipe grenat (6e avec 18 points) revient à hauteur de GC et Sion au classement.

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