Andi Zeqiri privé d'Euro
«J'ai pu montrer ce dont j'étais capable»

Le lausannois a été l'un des trois joueurs renvoyés à la maison par Vladimir Petkovic cette semaine. L'attaquant ne participera pas à l'Euro 2021 mais il a pris rendez-vous pour l'avenir.
Publié: 03.06.2021 à 20:42 heures
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Dernière mise à jour: 04.06.2021 à 07:57 heures
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Ugo CurtyJournaliste Blick

La saison d'Andi Zeqiri s'est terminée un peu plus tôt qu'il l'espérait. Le Vaudois a participé au début du camp de préparation de l'équipe de Suisse mais il ne disputera par l'Euro. L'attaquant de 21 ans a été contraint de faire ses valises par Vladimir Petkovic cette semaine. Son nom figurait sur la liste des trois joueurs qui ont été recalés avant le départ pour l'Azerbaïdjan (avec Dan Ndoye et Gregor Kobel).

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Un choix qui n'a fait que renforcer la motivation du joueur de Brighton. Au lieu d'aller se dorer la pilule quelque part au soleil, le Vaudois a préféré la moiteur d'un fitness de la région pour s'entraîner tout seul. Les vacances, très peu pour lui.

Andi, vous n'êtes pas trop déçu de ne pas participer à cet Euro?

Dans ma tête, j'étais prêt. Je ne serais pas allé à ce camp si je ne voulais pas être du voyage. Bien sûr, au fond de moi, j'étais un peu triste mais je dois accepter ce choix du staff. J'ai déjà beaucoup appris durant ces quelques jours. Désormais, il n'y a qu'une chose que je peux encore faire: retourner au travail pour progresser.

Comment avez-vous appris la nouvelle?

Vladimir Petkovic m'a appelé avec Dan (Ndoye) après l'entraînement lundi matin. Quand j'ai entendu mon nom, j'ai tout de suite compris. Il nous a félicités pour notre travail durant ces quelques jours, nous a dit que nous étions sur la bonne voie.

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Avant cette annonce, vous aviez pu échanger avec le sélectionneur?

Oui, on a parlé un moment en italien parce que je comprends plutôt bien la langue. Humainement, c'est un homme bien. Il est très posé, respectueux. J'ai senti qu'il avait pris le temps pour moi. On pourra faire de grandes choses à l'avenir ensemble. Bien sûr, en tant que compétiteur, on veut toujours plus mais c'est déjà un premier pas.

Comment avez-vous vécu cette première convocation avec la Nati?

C'était un moment fort de recevoir ce coup de téléphone. C'est venu récompenser tant d'années de travail acharné. A mon arrivée au camp de préparation, j'avais un peu l'impression de vivre une rentrée des classes. J'étais à la fois excité et stressé.

Vous avez dû chanter devant tout le monde pour votre bizutage?

(rires). Heureusement pas. Je m'étais quand même un peu préparé sur des morceaux de Booba dans ma chambre au cas où. Mais, Granit Xhaka m'a dit que ça ne se faisait pas avec l'équipe de Suisse.

Et ce camp à Bad Ragaz?

Même si cela n'a pas suffi au final, j'ai pu montrer ce dont j'étais capable. J'ai aussi profité du moment. C'était génial de jouer avec des mecs comme Shaqiri et Seferovic qui sont là depuis longtemps. D'habitude, j'allais voir les matches de la Nati à la «fan zone» d'Ouchy. J'avais certains de mes coéquipiers dans mes albums Panini. Je serai leur premier supporter devant ma TV.

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