Cette fois, ce n’est donc ni la faute du méchant président (Christian Constantin), ni celle des méchants médias (Blick et Cie) qu’un entraîneur valaisan est mis en cause. Marco Walker lui-même avait répondu à la question de «Blue» sur le mauvais signal envoyé par CC en quittant le stade après 45 minutes et 5-0 pour les Bâlois: «Dans le football, on ne sait jamais. Je me suis sauvé contre Bâle la saison dernière. J’ai peut-être entraîné mon dernier match contre Bâle. Mais ce n’est pas ma décision. Dans mon esprit, je vais analyser cette défaite avec l’équipe et aborder la semaine suivante.»
Walker restera-t-il entraîneur? «Oui»
Qu’a-t-il pensé du départ précipité de Christian Constantin qui a fui le Parc Saint-Jacques à la mi-temps dimanche? «C’est son droit après tout car la première mi-temps a été un désastre complet. Nous n’avons rien fait pour mériter le salaire que le président nous verse chaque mois.»
Christian Constantin n’était pas prêt à répondre aux questions des journalistes lundi et n’a répondu qu’à une seule interrogation: Marco Walker sera-t-il toujours entraîneur samedi contre YB? «Oui», a-t-il lâché dans la réponse la plus courte possible.
Son vice-président, Gelson Fernandes, s’était montré un peu plus loquace plus tôt dans la journée, mais n’a pas voulu commenter davantage les déclarations de Marco Walker, se contentant de dire: «Nous avons vu ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Maintenant, tout le monde doit s’impliquer beaucoup plus.»
Cela commencera ce samedi contre YB à Tourbillon. Les Bernois se déplaceront en Valais entre deux matches de qualifications contre Cluj en Ligue des Champions. Le premier – ce mardi soir (20h) – en Roumanie.