Le troisième de l'histoire?
Servette veut prendre le quart à Plzen

Le Servette FC va-t-il jouer un quart de finale européen pour la troisième fois de son histoire après 1967 et 1979? Réponse ce jeudi à Plzen (18h45).
Publié: 13.03.2024 à 18:33 heures
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Dernière mise à jour: 13.03.2024 à 18:35 heures

«Non, on ne s'est pas entraînés spécialement aux tirs au but, mais nous avons de très bons tireurs.» René Weiler a dû attendre la toute dernière question de la conférence de presse de veille de match, à Plzen, pour que lui soit posée la question préparée depuis le début par un journaliste tchèque.

Le fait est que beaucoup de monde, dans l'entourage et le staff du Viktoria Plzen, s'attend à un match de jeudi très serré et pauvre en occasions entre deux équipes solides et avec de sérieux arguments physiques. Alors, 0-0 à l'aller, 0-0 au retour, et en route pour les prolongations et les tirs au but? Ou la rencontre basculera-t-elle sur un détail, telle qu'une erreur individuelle, à l'image de celle ayant permis à Servette d'inscrire le seul but de sa victoire à Razgrad au tour précédent?

Le Viktoria ne prend pas de but

Mais attention, ce Viktoria Plzen, qui enregistre le retour de son buteur Pavel Sulc (suspendu à l'aller), sait aussi marquer. Le coach grenat, bien sûr, a ainsi été un téléspectateur très attentif de sa victoire (4-0) face au Sparta Prague dimanche.

René Weiler va-t-il offrir ce jeudi un troisième quart de finale européen au Servette FC?
Photo: keystone-sda.ch

«Oui, j'ai regardé, bien sûr. Le résultat dit tout, même si le Sparta avait aussi changé quelques joueurs par rapport à son match européen. Mais je n'avais pas besoin de ce match-là pour savoir que le Viktoria était fort. On l'a vu aussi à Genève, d'ailleurs», a répondu René Weiler, en soulignant qu'encore une fois, cette solide équipe tchèque n'avait pas pris le moindre but. «Il est très difficile de se créer des possibilités contre eux. Ils ont beaucoup d'expérience, ils ne donnent pas beaucoup d'espaces à l'adversaire.»

Mais Servette, c'est sûr, a énormément progressé depuis l'automne, notamment offensivement. Cette évolution plaît à René Weiler, lequel l'a verbalisée ainsi. «On a plus de joueurs capables de marquer des buts, qui courent en profondeur, qui créent de l'espace. Notre présence dans la surface de réparation me plaît, on a beaucoup progressé offensivement.»

De quoi rendre les Servettiens optimistes avant le coup d'envoi, fixé à 18h45 jeudi à Plzen. «On vient ici avec beaucoup d'ambition, tout en étant conscients que c'est une bonne équipe. Ils vont mettre beaucoup d'intensité, mais nous sommes capables de faire un résultat ici», a assuré le défenseur central Yoan Séverin.

Le Viktoria Plzen n'a jamais disputé un quart de finale européen

Si, du côté du Viktoria Plzen, il est question de marquer l'histoire en disputant le premier quart de finale européen de l'histoire du club, René Weiler est resté plus mesuré et a refusé de se projeter. «Mon expérience m'a appris que chaque match était important dans le football. Nous croyons en nos chances, tout simplement», a évacué le technicien grenat, toujours aussi terre à terre dans l'approche. Gagner la prochaine rencontre à chaque fois est encore la meilleure possibilité d'avancer loin, tel est son credo.

Servette en a déjà deux au compteur, mais ils datent un peu

Loïc Luscher, responsable de la communication et passionné d'histoire, a quant à lui souligné que Servette avait déjà disputé deux quarts de finale européens dans son histoire, en 1967 (Slavia Sofia) et 1979 (Fortuna Düsseldorf), ce qui n'enlèverait évidemment rien à l'accomplissement formidable que serait l'élimination du Viktoria Plzen ce jeudi. «On a tous envie de disputer ces matches européens, mais il ne faut pas que ce soit vu comme une pression négative. On peut entrer dans l'histoire du club en allant chercher ce quart de finale, on le sait», a commenté Yoan Séverin, impatient d'en découdre jeudi à la Doosan-Arena.

Conference League 24/25
Équipe
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Djurgardens IF
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