De la bière et des Skoda
Bienvenue à Plzen, carrefour du rêve européen du Servette FC

Les supporters du Servette FC ont bien de la chance en ce milieu de semaine: ils ont droit à une nouvelle découverte européenne enthousiasmante, à Plzen cette fois, en République tchèque. Enfin, pour ceux qui aiment la bière...
Publié: 14.03.2024 à 10:54 heures
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Dernière mise à jour: 15.03.2024 à 10:46 heures
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Impossible d'y échapper, littéralement dès l'arrivée en ville, que ce soit par la route ou par le rail: Plzen regorge de bière. Partout: des chopes. Des tonneaux. Des brasseries entières. Des usines même, longues de plusieurs kilomètres. Plzen est surnommée le «dépôt de bière» à l'intérieur même de la République tchèque et, évidemment, la ville a donné son nom à l'une des bières les plus célèbres du monde, la Pilsner, dont les ateliers de fabrication se visitent chaque jour de l'année et dont les magasins de souvenirs ne désemplissent pas.

Un des très nombreux bâtiments de l'usine Pilsner Urquell, que les supporters du SFC apercevront sur la route du stade.
Photo: DR

Les supporters du Servette FC ont d'ailleurs officiellement rendez-vous avant le match de jeudi au Pivovar Plzensky Prazdroj, une brasserie réputée de la ville, où, évidemment, ils seront invités à descendre plusieurs litres de la spécialité locale. Sans panneau invitant à la modération, l'économie locale étant fortement dépendante de la consommation du breuvage et poussant plutôt à en ingurgiter le plus possible dans la limite du presque raisonnable.

Un petit pont pour aller de la brasserie au stade

En fin d'après-midi, les fans des Grenat n'auront d'ailleurs que quelques centaines de mètres à marcher, à peine, pour rejoindre la Doosan-Arena, laquelle n'est séparée de la brasserie que par un petit pont, lequel sera «privatisé» pour les supporters du SFC jusqu'au début de la partie. Il convient ici de prévenir les Genevois qui, par un malheureux concours de circonstances, n'aimeraient pas la bière: ils risquent de trouver l'après-midi un peu long.

La gare centrale de Plzen, bel édifice.
Photo: imago/CTK Photo
Le pont qu'emprunteront les supporters du Servette FC pour se rendre de la brasserie au stade jeudi en fin d'après-midi.
Photo: DR

Partout en ville de Plzen se célèbre en effet le culte de ce breuvage au point qu'il est possible de se prélasser en plein centre-ville dans un... spa de bière (véridique)! La publicité sur l'entrée promet une consommation illimitée de bières artisanales tandis que le houblon produit son effet régénérateur sur l'organisme, ce qui semble un programme parfait pour chaque supporter du Servette FC à la veille de se rendre à la Doosan-Arena, voire même, pour les plus audacieux, le matin de la rencontre.

Le spa à la bière en plein centre-ville!
Photo: DR

Bref, en une phrase comme en cent: à Plzen, ça sent la bière, comme le chantait Jacques Brel, lequel mériterait amplement son titre de citoyen d'honneur.

Si Plzen est la ville du houblon, au point d'y organiser un festival réputé internationalement au mois d'octobre, et que l'on y trouve en plus de la Pilsner Urquell, aussi de la Gambrinus à foison, la ville est également connue pour être le berceau de Skoda, dont le siège a ensuite, après plusieurs pérégrinations, été transféré à Mlada Boleslav.

Une ville qui a souffert pendant la Deuxième Guerre mondiale

Plzen, charmante petite ville d'environ 180'000 habitants, atteignable en voiture, en bus et en train depuis Prague, en comptant un peu plus d'une heure de trajet dans tous les cas, se situe à l'ouest du pays, à égale distance, plus ou moins, de la capitale tchèque et de la frontière allemande. Munich, Nüremberg et Dresde ne sont pas trop loin et, si la ville de Plzen est aujourd'hui restaurée, elle a toutefois souffert de la Deuxième Guerre mondiale. La date du 17 avril y est en effet tristement célébrée, car ce jour-là, en 1945, la Royal Air Force anglaise tuait entre 624 et 850 personnes, selon les estimations, au cours d'un bombardement massif.

Les brasseries n'ont pas été épargnées, d'ailleurs, puisqu'elles abritaient des tours d'observation, lesquelles ont également été ciblées par les forces aériennes alliées, tout comme les usines Skoda. L'armée de l'air britannique en avait fait un objectif stratégique afin de miner le moral des troupes allemandes, lesquelles occupaient les lieux, faut-il le rappeler.

La cathédrale Saint-Barthélémy.

Parmi les attractions de Plzen figure la Cathédrale Saint-Barthélémy, laquelle est tout simplement le plus haut bâtiment du pays avec ses 102 mètres. Bordant la place centrale, cet édifice majestueux mérite une visite à n'en pas douter.

A quelques pas de là, en passant par le centre historique, lequel regorge de... brasseries, bien évidemment, se dresse de l'autre côté d'une route nationale une imposante synagogue, merveille architecturale pouvant accueillir jusqu’à 2000 personnes et étant considérée comme l'un des plus grands édifices religieux consacrés au judaïsme dans le monde entier.

Le synagogue de Plzen.
Photo: DR

Plzen a ainsi bien des beautés à offrir, comme ses jardins verdoyants, situés un peu à l'écart de la ville, pour le coup.

L'excitation de la découverte à chaque voyage

Encore une fois, les supporters du Servette FC peuvent remercier Jacques Ferran, l'homme qui, avec le journal «L'Equipe», a eu l'idée de faire s'affronter les équipes de clubs à travers l'Europe. Reconnaissance éternelle soit rendue à cet homme et à ce journal, grâce à qui les fans de football peuvent voyager depuis 1955 à travers le continent.

L'excitation de la découverte, la frénésie de la préparation du voyage, le frisson en pénétrant dans une ville inconnue, la tension montant à l'approche du match, la joie d'être en groupe ou de voyager en solitaire et de vivre ces moments privilégiés avec des amis ou seul, selon ses préférences: ces sentiments-là sont irremplaçables et, quelque part, difficiles à retranscrire si on ne les vit pas soi-même.

Genk, Glasgow, Rome, Prague, Tiraspol, Razgrad et Plzen: même si le voyage européen du Servette FC s'arrête ce jeudi, ce que personne ne souhaite, il aura été magnifique, varié et riche en aventures. Et, qui sait, il y a peut-être encore l'un ou l'autre périple à organiser avant l'été suivant la qualité de la performance servettienne du soir...

Les fans du SFC pourront apposer leur sticker grenat sur ce panneau indicateur déjà décoré par les derniers adversaires européens et tchèques du Viktoria.
Photo: DR
Conference League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
1. FC Heidenheim
1. FC Heidenheim
0
0
0
1
ACF Fiorentina
ACF Fiorentina
0
0
0
1
Apoel Nicosie
Apoel Nicosie
0
0
0
1
Cercle Bruges
Cercle Bruges
0
0
0
1
Chelsea FC
Chelsea FC
0
0
0
1
Dinamo Minsk
Dinamo Minsk
0
0
0
1
Djurgardens IF
Djurgardens IF
0
0
0
1
FC Astana
FC Astana
0
0
0
1
FC Copenhague
FC Copenhague
0
0
0
1
FC Lugano
FC Lugano
0
0
0
1
FC Noah Yerevan
FC Noah Yerevan
0
0
0
1
FC St-Gall
FC St-Gall
0
0
0
1
FK Borac Banja Luka
FK Borac Banja Luka
0
0
0
1
FK Mlada Boleslav
FK Mlada Boleslav
0
0
0
1
TSC Backa Topola
TSC Backa Topola
0
0
0
1
Heart of Midlothian FC
Heart of Midlothian FC
0
0
0
1
HJK Helsinki
HJK Helsinki
0
0
0
1
Istanbul Basaksehir FK
Istanbul Basaksehir FK
0
0
0
1
Jagiellonia Bialystok
Jagiellonia Bialystok
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1
La Gantoise
La Gantoise
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0
1
Larne FC
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0
1
LASK Linz
LASK Linz
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1
Legia Varsovie
Legia Varsovie
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Molde FK
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NK Celje
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NK Olimpija Ljubljana
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1
Omonia Nicosie
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1
Pafos FC
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0
1
Panathinaïkos
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0
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1
Petrocub Hincesti
Petrocub Hincesti
0
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1
Real Betis Balompié
Real Betis Balompié
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1
Shamrock Rovers
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1
Rapid Vienne
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1
The New Saints
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Vikingur Reykjavik
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Vitoria Guimaraes
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