Analyse de l'adversaire grenat
«Le Slavia, une équipe qui court beaucoup»

Servette reçoit ce jeudi le Slavia Prague pour son premier match de phase de groupes d'Europa League. Il est l'heure de faire connaissance avec cette équipe tchèque.
Publié: 20.09.2023 à 17:41 heures
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Dernière mise à jour: 09.02.2024 à 20:50 heures
Bastien Feller

Ce jeudi, au Stade de Genève, le Servette FC démarrera sa phase de groupes d'Europa League. Et pour débuter, le club grenat accueille le Slavia Prague. Un nom peu sexy et connu dans nos contrées, mais dont il faudra se méfier.

En effet, les Tchèques ont remporté la Coupe nationale lors de l'édition 2022/2023 et ont manqué de réaliser le doublé pour deux petits points, derrière le Sparta Prague. Alors forcément, la tâche s'annonce compliquée pour les Genevois.

Attention au Slavia

Chose que confirme Mohamed Tijani, actuellement prêté à Yverdon Sport par le Viktoria Plzen et qui a évolué chez les Sešívaní de février 2020 à juillet 2022. «Le Slavia est une des meilleures équipes du pays, si ce n'est la meilleure, explique le Béninois. Elle lutte chaque année pour le titre et a donc toujours un effectif de qualité.» Et qui partent souvent pour rejoindre de grosses équipes européennes: Tomas Soucek, Vladimir Coufal (aujourd'hui tous les deux à West Ham), David Jurásek, Alexander Bah (tous deux à Benfica) pour ce citer qu'eux.

Le Slavia Prague vient affronter le Servette FC en Europa League ce jeudi soir au Stade de Genève.
Photo: imago/CTK Photo
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Même si, le football helvétique est d'après Mohamed Tijani davantage technique que le tchèque. «Le physique est primordial pour beaucoup d'équipes, continue-t-il. On y recherche moins le jeu court et plutôt le long.» Reste que, toujours d'après notre interlocuteur, le Slavia se détache de la majorité des équipes de son championnat. «Cette équipe est joueuse, avec de bons techniciens, prévient-il. Elle doit l'être étant donné ses ambitions. Elle court également beaucoup. Je me souviens que notre entraîneur demandait aux défenseurs centraux de parcourir douze kilomètres par match.» Des ambitions qui la mènent chaque saison en phase de groupes d'une des compétitions de l'UEFA depuis l'été 2017.

Mieux jouer que contre Yverdon

Mieux encore, elle a connu deux quarts de finale d'Europa League (2019 et 2021), un de Conference League (2022) et une participation à la prestigieuse Ligue des Champions en 2019/2020. Servette est donc bien loin de son adversaire de ce jeudi sur le plan de son histoire récente en Europe. Et sur le terrain, l'équipe de René Weiler devra réhausser son niveau de jeu si elle entend rivaliser dans ce domaine. «Le Servette qui a joué contre nous n'a aucune chance contre le Slavia, constate l'Yverdonnois. Ce jour-là, nous avons un peu joué comme les joueurs de Jindrich Trpisovsky vont certainement le faire. Nous avons couru plus et nous les avons attendus pour jouer les contres. Ce qui a très bien fonctionné.»

Le défenseur central voit toutefois les deux formations se quitter sur un score de parité. «Je dirais 1-1, dans un match serré. Ils viendront à Genève pour avoir un bon résultat avant le match chez eux qui pourrait être décisif.»

De qui devront se méfier les joueurs genevois? «Il y a de bons joueurs offensifs, met-il en garde. Muhamed Tijani est en grande forme. Il est très costaud et se donne toujours à fond sur tous les ballons. Il faudra faire attention à lui.» Les défenseurs centraux de René Weiler sont prévenus.

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