La Suisse va tout faire pour qu'une compétition internationale ait lieu en 2030. C'est ce qu'a expliqué Swiss Olympic ce mercredi matin lors d'une rencontre médias organisée à Lausanne. Car, si la candidature pour les Jeux olympiques d'hiver ne devait pas aboutir, le pays a un plan B. Et il s'agirait des championnats d'Europe. «On s'engage pour 2034 si on a les JO, et pour 2030 si on ne les reçoit pas», explique Roger Schnegg, directeur de Swiss Olympic.
Ces Européens sous leur nouvelle forme, lancés en 2018, ont la particularité de réunir de nombreux sports dans une seule ville. Lors de la première édition, Berlin, Glasgow et Edimbourg s'étaient répartis les compétitions. Quatre ans plus tard, Munich (mais sans la natation) avait réuni tout ce beau monde.
Dans plusieurs villes
Et c'est désormais la Suisse qui veut prendre part à cette fête du sport. Dans quelle(s) ville(s)? «Pour l'instant, c'est encore ouvert, révèle Roger Schnegg. Mais il y a beaucoup d'intéressés.» Swiss Olympic explique que, tout comme les JO, une candidature avec plusieurs villes est le plus probable. «Comme il n'y a pas de village olympique, ce n'est pas un problème si c'est réparti. Avec trois villes, on pourrait créer une atmosphère et un événement national», souligne Roger Schnegg. Parmi les villes qui ont fait part de leur intérêt, on retrouve évidemment Lausanne, capitale olympique.
Mais répartir les compétitions sur plusieurs lieux ne risquent pas de perdre l'intérêt premier de ce concept? «Je ne pense pas, répond Jürg Stahl, président de Swiss Olympic. À Munich, le canoë et l'aviron étaient à une heure de Munich.» Pour contrer cela, les deux dirigeants mettent en avant le système des transports publics en Suisse.
Pour l'instant, le projet n'est donc pas dans sa phase la plus avancée mais les Européens pourraient faire halte en Suisse. Et, en quatre ans et en cas d'attribution des JO, les plus grands athlètes des sports d'été et d'hiver pourraient se rendre dans notre pays. Un beau coup de pub pour le sport en Suisse.
