Une fête nationale tout feu, tout flamme
Des jeunes ont tiré des mortiers sur la police le 1er août à Genève

La fête nationale fut mouvementée pour la police genevoise. Qui s'est, par exemple, confrontée à des jeunes qui l'ont accueilli avec des mortiers vers 22h30, après avoir arrosé une route d'essence à Versoix. Il n'y a cependant pas de blessés à signaler.
Publié: 02.08.2023 à 15:59 heures
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Dernière mise à jour: 02.08.2023 à 17:26 heures
Daniella Gorbunova

Pour les policiers genevois (et les autres), le 1er août est généralement synonyme de soirée sous tension. Cette année ne fait pas vraiment exception. À titre d'exemple: les forces de l'ordre ont été contactées vers 22h30 mardi, car des jeunes avaient mis le feu à une route à Versoix grâce à de l'essence, écrit «20 minutes».

Et ce n'est pas tout: une fois arrivés sur place, les agents ont été accueillis avec des tirs de mortier. «C’était de la provocation pure. Ils ont tiré des feux d’artifice sur les patrouilles, avant de se disperser et de recommencer. Ça a duré plusieurs heures près de l’école primaire», raconte une riveraine sur les plateformes du média gratuit.

D'après le porte-parole de la police, Alexandre Brahier, l'incident n'a pas été le seul du genre à survenir dans la soirée. Au communiquant d'indiquer cependant qu'«aucun blessé n’est à déplorer, et nous avons toujours réussi à ramener l’ordre public.»

Des feux et mortiers ont été tirés à Genève pour le 1er août, malgré l'interdiction. (Image d'illustration)
Photo: Shutterstock

Pas de gros dérapages

Autre exemple de dérapage: peu après minuit, sur le quai Gusatve-Ador, une bagarre a été signalée à la police. À l'arrivée de cette dernière, «un individu a tiré trois feux dans notre direction, puis a pris la fuite en direction du Jardin anglais», indique encore le porte-parole à «20 minutes». La personne en question s'est révélée être un mineur, interpellé peu après les faits.

De manière générale, une soixantaine de contrôles auraient été effectués par les agents le soir du 1er août. En effet, malgré l’interdiction des feux d’artifice amateurs, quelques Genevois à travers le canton semblent avoir cédé à la tentation.

«La police cantonale n’a toutefois pas eu à intervenir sur un nombre important de feux d’artifice sauvages», écrit à son tour la «Tribune de Genève». À noter que, malgré l'interdiction de la vente et de l’emploi de feux d’artifice dans le cadre privé, et la limitation des feux de joie, bon nombre d'autorisations spéciales auraient néanmoins été délivrées à des communes et à des particuliers, selon le média local genevois.


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