Siège vacant d'Ueli Maurer
Esther Friedli (UDC/SG) veut entrer aux Etats, pas au gouvernement

Esther Friedli (UDC/SG) renonce à une candidature au Conseil fédéral. La conseillère nationale se lance, en revanche, dans la course à la succession du socialiste Paul Rechsteiner au Conseil des Etats. Ce dernier se retire à la fin décembre.
Publié: 14.10.2022 à 11:39 heures

Bernoise d'origine et saint-galloise d'adoption, Esther Friedli a annoncé jeudi matin à Mels (SG) qu'elle ne se voyait pas actuellement dans une fonction exécutive. Elle ne souhaite donc pas succéder au conseiller fédéral zurichois Ueli Maurer (UDC) qui a démissionné pour la fin de l'année, a-t-elle déclaré aux médias réunis sur place.

La conseillère nationale brigue le siège qui se libère au Conseil des Etats. Jeudi, la conseillère nationale socialiste Barbara Gysi a annoncé qu'elle se portait, elle aussi, candidate à la succession de Paul Rechsteiner (PS).

Seuls deux hommes UDC bernois candidats, pour l'heure

Dans la course au Conseil fédéral, dans les rangs de l'UDC, seuls le conseiller national bernois Albert Rösti et le sénateur bernois Werner Salzmann ont annoncé leur candidature. Aucune femme ne s'est, pour l'instant, lancée dans la course.

La conseillère nationale Esther Friedli (UDC) ne se voit pas dans une fonction exécutive. Elle se lance en revanche dans la course au Conseil des Etats pour succéder à Paul Rechsteiner (PS) qui se retire à la fin de l'année.
Photo: GIAN EHRENZELLER

Jeudi soir, la conseillère nationale obwaldienne Monika Rüegger a indiqué qu'elle n'était pas candidate. Mercredi, la ministre nidwaldienne Michèle Blöchliger a indiqué que la fonction l'intéressait. Elle doit encore se prononcer.

Par ailleurs, il faudra attendre la semaine prochaine pour confirmer ou infirmer la rumeur d'une candidature de gauche pour ce siège laissé vacant par Ueli Maurer. Le groupe parlementaire des Verts semble décidé à se lancer à l'abordage, même sans grandes chances de succès. Car s'il est vrai que ses parts électorales devraient permettre au parti écologiste d'entrer au gouvernement, il semble invraisemblable que cela puisse se faire aux dépens de l'UDC, premier parti de Suisse.

(ATS)

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