Scanner... puis effacer
Des escrocs arnaquent Migros avec une astuce simple aux caisses en libre-service

Les filiales argoviennes de Migros sont de plus en plus souvent victimes d'escroqueries aux caisses en libre-service. Les malfaiteurs utilisent une stratégie simple pour s'approprier des produits sans payer. Mais le géant orange les a démasqués.
Publié: 13.05.2022 à 15:05 heures
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Dernière mise à jour: 19.05.2022 à 19:29 heures
Patrik Berger

Le nombre de fraudes aux caisses en libre-service (ou «self-checkout») des magasins Migros argoviens a été inhabituellement élevé au cours des derniers mois.

Comme le rapporte l'«Aargauer Zeitung», plusieurs escrocs en série ont été arrêtés. Des ordonnances pénales ont été prononcées à leur encontre.

Scanner, effacer de la liste d'achat, puis payer

Leur manière de procéder aux caisses en libre-service était toujours identique: ils commencent par scanner tous leurs achats. Puis, avant de payer, ils effacent certains produits de leur liste d'achat. Et partent sans les payer.

Les articles sont scannés, puis supprimés et emportés sans être payés.
Photo: DUKAS
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Un cas évident de vol? Non, les tricheurs commettent un «abus mineur d’un système de traitement des données», comme l’indique le rapport. Comme ils ont scanné les articles, il ne s’agit pas d’un vol.

Un homme de 30 ans est ainsi parti sans payer une partie de ses achats à quatorze reprises. La valeur totale des articles concernés se monte à 130 francs. Démasqué, il doit désormais payer une amende et des frais d’un montant de... 1040 francs. Une autre cliente, âgée de 35 ans, s'est approprié des marchandises d’une valeur de 190 francs. Elle a écopé d'une amende de 1000 francs. Une autre cliente de 32 ans a fraudé pour un montant total de 490 francs.

«La majorité de nos clients sont honnêtes»

Que dit le géant orange? Le problème est connu, mais la situation n’est pas plus alarmante que dans d’autres magasins. «La très grande majorité de nos clients sont dignes de confiance et honnêtes et utilisent les nouvelles technologies pour simplifier leurs achats», explique un porte-parole à l'«Aargauer Zeitung». Il ajoute que les contrôles sont en constante évolution.

(Adaptation par Quentin Durig)

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