Pour éviter les manifs en sessions parlementaires
Cet élu UDC veut que la Confédération achète la Place fédérale à Berne

Le conseiller national UDC Christian Imark (SO) veut que la Confédération achète la Place fédérale à Berne, pour limiter les manifestations pendant les sessions parlementaires. La question sera débattue au Parlement la semaine prochaine.
Publié: 14.04.2024 à 14:01 heures
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Daniella GorbunovaJournaliste Blick

Il en a marre des manifs devant le Palais fédéral, et veut les limiter — durant les sessions parlementaires, du moins. Et, pour ce faire, le conseiller national soleurois de l'Union démocratique du centre (UDC) Christian Imark souhaite que la Confédération achète la Place fédérale à Berne, a-t-il affirmé devant les caméras de la RTS, à l'occasion du 19h30 du samedi 13 avril. 

«Il faut rétablir l’ordre!», a-t-il scandé face à nos confrères. À l'origine de son mécontentement, donc, des rassemblements contestataires un peu trop ostentatoires et nombreux à son goût, pendant les sessions des Chambres. 

«Un énorme chaos»

Et l'homme de droite de comparer: «A l’intérieur du Palais, on a un dispositif de sécurité comme à l’aéroport avec des scanners. Tandis qu’à l’extérieur, on a assisté plusieurs fois à un énorme chaos avec jusqu’à 20'000 personnes.» La question sera débattue en session au Parlement la semaine prochaine, indique le service public. 

Le conseiller national Christian Imark (UDC/SO) veut lutter contre les manifs' sur la Place fédérale pendant les sessions du parlement.
Photo: Capture écran RTS

La RTS rappelle que des activistes climatiques, par exemple, avaient campé sur la place pendant plusieurs jours en 2020. Et la Grève féministe avait quant à elle ameuté «plusieurs milliers de personnes devant le Palais fédéral durant la session d’été des Chambres».

Rachat à la Ville?

La place appartient — logiquement — à la Ville de Berne, à l'heure actuelle. Et cette dernière règlemente déjà les événements du genre: «On a droit à de petites manifestations qui ne dérangent pas le déroulement des sessions parlementaires», explique le maire de Berne, Alec von Graffenried, à nos confrères. La Ville reconnaît cependant avoir toléré des exceptions.

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