Pour alléger le budget de l'assurance maladie
Voici pourquoi changer d'assureur entre la base et la complémentaire

L'année prochaine, les primes d'assurance maladie augmenteront fortement dans de nombreux endroits. Une nouvelle étude d'Axa montre comment il est possible de faire des économies jusqu'à quelques centaines de francs par an.
Publié: 02.10.2022 à 20:40 heures
Dominique Schlund

Beaucoup redoutent l'année à venir. L'augmentation des primes d'assurance maladie risque de peser sur le budget des ménages en 2023. Il serait pourtant possible d'alléger ces coûts dès aujourd'hui. Par exemple, en répartissant l'assurance de base et l'assurance complémentaire entre différents prestataires.

Axa a fait des calculs qui ont été intégrés dans une étude représentative. L'assureur identifie un plus grand potentiel d'économies dans le «splitting de la caisse maladie». Selon le ménage et la police, il est possible d'économiser dans le meilleur des cas «plusieurs centaines de francs».

Pourquoi le «splitting» en vaut la peine

On l'oublie souvent: dans le cadre de l'assurance de base, toutes les caisses doivent fournir exactement les mêmes prestations. En revanche, elles ne facturent pas les mêmes prix. Il vaut la peine de comparer les primes chaque année. Des portails Internet comme Comparis ou Priminfo.ch peuvent vous y aider. La date limite pour changer d'assurance de base est le 30 novembre.

Cette semaine, le conseiller fédéral Alain Berset a annoncé les primes d'assurance maladie pour 2023. En moyenne, les prix de l'assurance de base augmenteront de 6,6%.
Photo: keystone-sda.ch
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Contrairement à l'assurance de base, les offres des assureurs complémentaires varient énormément. Là aussi, il convient de faire des comparaisons pour faire des économies. Comme le montre l'étude d'Axa, de plus en plus de personnes divisent (splittent) leur assurance de base et leur assurance complémentaire. Alors qu'en 2018, 80% de la population assurée en Suisse avait encore son assurance de base et son assurance complémentaire sous le même toit, ce pourcentage ne s'élevait plus qu'à 69% en 2022.

Trop confortable pour changer d'assurance

Pourquoi les Suisses et Suissesses sont-ils pas beaucoup plus nombreux à diviser leurs assurances? Selon Axa, cela s'explique en premier lieu par la crainte que les responsabilités ne soient pas clairement définies en cas de prestation. Ces craintes sont compréhensibles, mais infondées, selon l'assureur. «Car les assurances complémentaires, quel que soit le prestataire, n'interviennent que lorsque les prestations de l'assurance de base sont complètement épuisées», explique Niklas Elser, responsable de la prévoyance santé chez Axa.

Ce sont surtout les personnes âgées et les femmes qui ont tendance à avoir l'assurance de base et l'assurance complémentaire chez le même prestataire, également par commodité. Les hommes, en revanche, recherchent plutôt les prix les plus bas possibles et sont plus enclins à changer d'assurance ou à la fractionner.

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