Leur parti convoite un siège
Ces Vert-e-s pourraient se présenter au Conseil fédéral

Les Vert-e-s rêvent d'un siège au Conseil fédéral et vont de l'avant. Blick montre quels candidats et candidates le parti écologiste pourrait envoyer dans la course au siège qu'Alain Berset laissera vacant.
Publié: 23.06.2023 à 16:55 heures
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Dernière mise à jour: 23.06.2023 à 16:56 heures
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Robin Bäni

La saison de la chasse est ouverte, un siège se libère au Conseil fédéral! Le conseiller fédéral socialiste Alain Berset vient à peine d’annoncer son départ pour la fin de l’année que des successeurs se profilent déjà. Du côté du PS évidemment, mais pas seulement. Les Vert-e-s espèrent pouvoir s’emparer du siège bientôt vacant.

Aline Trede, la présidente du groupe parlementaire des Vert-e-s, s’est empressée d’annoncer que le parti écologiste se mêlerait à la prochaine élection du Conseil fédéral. En décembre, tous les conseillers fédéraux en fonction devront se présenter pour une éventuelle réélection. Et les Vert-e-s pourraient bien tenter de ravir un siège au PLR ou à l’UDC. Ou encore – Aline Trede n’exclut pas explicitement cette possibilité – au Parti socialiste. Tous les scénarios sont envisagés, glisse l’élue bernoise.

Voici les candidats et candidates qui pourraient entrer en ligne de compte si les Vert-e-s venaient à se présenter.

En Garde! Les Vert-e-s veulent un siège au Conseil fédéral. Une candidate possible serait la Genevoise Lisa Mazzone.
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Lisa Mazzone

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Jeune et déjà bien connectée, Liza Mazzone jouit d’une grande estime au sein de la Berne fédérale. Sa carrière politique parle d’elle-même: plus jeune conseillère nationale en 2015, membre du Conseil des États en 2019. Elle y représente le canton de Genève. Cela jouerait en faveur d’une candidature, car les grandes villes ne sont plus représentées au Conseil fédéral.

Ses connaissances linguistiques sont également à la hauteur: Liza Mazzone parle le français, l’allemand et comprend l’italien. Toutefois, le fait qu’elle soit romande pourrait être un désavantage, car la Suisse latine compte actuellement quatre conseillers fédéraux sur sept.

Bernhard Pulver

Bernhard Pulver sait gouverner. Dans le canton de Berne, il a occupé le poste de directeur de l’Éducation de 2006 à 2018. Aujourd’hui encore, il compte parmi les hommes politiques les plus appréciés du canton.

Son désavantage: il n’a jamais siégé au Parlement fédéral, et les parlementaires préfèrent élire l’un d’entre eux. Cet automne, il sera candidat au Conseil des États, mais ses chances sont incertaines. S’il se montre habile, sa candidature pourrait le faire connaître dans toute la Suisse. Mais même s’il y parvient, Albert Rösti serait un obstacle: l'élu UDC représente déjà Berne dans l’Exécutif fédéral.

Mathias Zopfi

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Mathias Zopfi est de gauche sur les questions environnementales et plutôt de droite sur les questions économiques et financières. Sans cette attitude pragmatique, il n’aurait jamais réussi à se faire une place dans la Berne fédérale en tant que Vert.

Mathias Zopfi représente le canton de Glaris, une région profondément bourgeoise, au Conseil des États. S’il parvient à obtenir le ticket des Vert-e-s, son orientation politique pourrait être un avantage. Il trouverait du soutien auprès des partis de droite. Et ces derniers ont un poids décisif au Parlement.

Christine Häsler

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En tant que femme, Christine Häsler a de bonnes chances de figurer sur le ticket des Vert-e-s. Elle a une longue carrière politique derrière elle: membre du Grand Conseil bernois en 2002, présidente du groupe parlementaire du canton en 2006, conseillère nationale de 2015 à 2018 et directrice de la Formation et de la Culture du canton de Berne depuis lors.

Grâce à toutes ces élections, elle s’est fait connaître. Comme Mathias Zopfi, elle est pragmatique. Comme pour Bernhard Pulver, la présence d'Albert Rösti au gouvernement pourrait être un obstacle pour elle.

Martin Neukom

Zurich n’est actuellement pas représenté au Conseil fédéral. Le conseiller d’État zurichois Martin Neukom arriverait donc à point nommé pour redonner de la voix au canton le plus peuplé du pays.

Il a fait de la politique dès son plus jeune âge en tant que président des Jeunes Vert-e-s suisses. Personne ne s’attendait à ce qu’il soit élu au Conseil d’État en 2019. Martin Neukom est considéré comme un surdoué de la politique. Il n’a toutefois jamais fait partie du parlement, ce qui explique qu’il ne dispose pas d’un réseau développé à Berne.


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