Si vous prenez l'avion ce week-end en Europe, priez pour que les plans des activistes climatiques échouent. Ces derniers envisagent en effet de provoquer le plus grand chaos des vacances! Et l'aéroport de Zurich n'y échappera pas, à en croire les menaces proférées par le collectif «Dernière génération», diffusés actuellement sur les réseaux sociaux: «Nous protestons ensemble dans les aéroports du monde entier» préviennent ainsi les activistes sur leur page Facebook.
Dans une autre vidéo, une activiste autrichienne réclame près de 6000 euros de dons. «Nous protestons à partir du 27 juillet dans les aéroports, et pas seulement en Autriche, mais dans le monde entier. Du Canada à l'Angleterre, de la Suisse aux Pays-Bas.» Zurich est ainsi mentionnée à plusieurs reprises sur Facebook.
L'aéroport de Zurich se dit prêt
«Le trafic aérien estival est la pointe visible de la destruction et du déni de la crise climatique», scande «Dernière génération», qui dit agir pour sauver la planète de la catastrophe.
L'aéroport de Zurich a eu vent de la menace, mais se dit prêt à y faire face, comme l'assure un porte-parole: «En tant qu'exploitant de l'aéroport, nous avons un plan de sécurité dans lequel sont représentés différents scénarios et réactions possibles.»
Des échanges permanents ont lieu avec la police cantonale de Zurich. «Nous adaptons nos processus de sécurité aux circonstances actuelles», assure le porte-parole, qui condamne les actions de perturbation prévues sur le trafic aérien civil dans le monde entier. «Elles sont contraires à la loi, car elles mettent en danger la sécurité des infrastructures, des opérations aériennes et des vies humaines.»
Qui se cache derrière ces actions?
Quels sont les activistes climatiques suisses qui participent à cette action? Pas Renovate Switzerland, en tout cas, comme l'assure la Biennoise Cécile Bessire. Cette dernière évoque un soulèvement international en préparation, mais qui n'a rien à voir avec les actions prévues dans les aéroports par la «Dernière génération».
On ne sait donc pas qui se joindra au mouvement de «dernière génération» en Suisse. Un autre mouvement, «Extinction Rebellion», n'a pas encore répondu aux sollicitations de Blick. Ce qui n'a rien d'étonnant: il y a souvent peu de cohésion entre les activistes. Raison pour laquelle il n'y a pas eu de grandes actions perturbatrices en Suisse ces derniers temps.