Suivi au Moyen-Orient
Selon Israël, le Hezbollah préparait une attaque similaire à celle du 7 octobre

Après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Israël bombarde la bande de Gaza, laissant les civils palestiniens sans lieu sûr. Le conflit s'est depuis élargi à toute la région du Proche-Orient, notamment avec l'implication du Hezbollah libanais. Notre live.
Publié: 20.09.2024 à 13:25 heures
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Dernière mise à jour: 06:36 heures
06:32 heures

Selon Israël, le Hezbollah préparait une attaque similaire à celle du 7 octobre

Selon les déclarations d'un porte-parole de l'armée israélienne, la milice libanaise du Hezbollah planifiait une attaque aussi dévastatrice contre Israël que celle perpétrée par le Hamas le 7 octobre dernier. Le commandant militaire du Hezbollah Ibrahim Akil, tué lors du raid aérien israélien à Beyrouth, la capitale du Liban, était l'instigateur d'un plan visant à attaquer le nord d'Israël, a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari.

Ce dernier a donné plus de précisions sur la potentielle attaque qu'il dénonce. Le plan de la milice chiite «pour conquérir la Galilée» serait donc «d'infiltrer Israël, de prendre le contrôle des municipalités de Galilée et de tuer et d'enlever des civils israéliens, comme l'a fait le Hamas le 7 octobre».

06:28 heures

Le ministre libanais des Affaires étrangères prévient: «Cette explosion n'épargnera ni l'Orient, ni l'Occident»

Face aux graves tensions et aux attaques réciproques répétées entre Israël et le Hezbollah, le ministre libanais des Affaires étrangères Abdullah Bou Habib voit le risque d'une grande guerre. «Soit ce Conseil contraint Israël à cesser son agression», a déclaré Bou Habib devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, «soit nous serons les témoins muets de la grande explosion qui se profile aujourd'hui à l'horizon».

Avant qu'il ne soit trop tard, «vous devez comprendre que cette explosion n'épargnera ni l'Orient ni l'Occident et qu'elle nous ramènera à l'âge des ténèbres», a-t-il ajouté. 

06:24 heures

Le Hezbollah confirme la mort de son commandant militaire

La milice libanaise du Hezbollah a confirmé la mort de son commandant militaire Ibrahim Akil suite à un raid aérien israélien dans la capitale libanaise Beyrouth. Ibrahim Akil est mort en martyr, a annoncé la milice chiite pro-iranienne en fin de soirée. 

Auparavant, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari avait déjà annoncé la mort du commandant militaire de la milice. Selon des informations libanaises, au moins 14 personnes ont été tuées dans l'attaque dans une banlieue très peuplée de Beyrouth. Au moins 66 autres ont été blessées.

Ibrahim Akil est l'un des membres fondateurs du Hezbollah et a notamment œuvré au sein de l'aile militaire de l'organisation chiite. Selon les médias, il était le commandant militaire du Hezbollah et succédait ainsi à Fouad Choukr, également tué par Israël le 30 août. Une dizaine de commandants de la troupe d'élite du Hezbollah Radwan ont également perdu la vie dans la frappe aérienne à Beyrouth, selon l'armée israélienne.

20.09.2024, 22:58 heures

Le Liban accuse Israël de «terrorisme»

Les explosions simultanées de bipeurs et autres appareils de communication au Liban cette semaine est «tout simplement du terrorisme», a accusé vendredi le ministre libanais des Affaires étrangères, qualifiant Israël d'«Etat voyou».

«Faire exploser à distance des appareils de communication de façon collective, sans aucun égard pour ceux qui les portent ou qui est autour est une méthode de guerre sans précédent dans sa brutalité et sa terreur, ciblant des milliers de personnes d'âges différents vaquant à leurs occupation dans leurs maisons, dans la rue, à leur travail, dans les centres commerciaux, est tout simplement du terrorisme», a déclaré Abdallah Bou Habib devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

Source: AFP

20.09.2024, 22:39 heures

Le droit international interdit de «piéger» des objets civils, insiste l'ONU

Le droit international «interdit» l'utilisation d'appareils «piégés» ayant l'apparence d'objets «inoffensifs», a insisté vendredi devant le Conseil de sécurité le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

«C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils», a-t-il ajouté lors d'une réunion demandée par l'Algérie après l'explosion simultanée cette semaine de bipeurs, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban.

«La guerre a des règles», a-t-il martelé, répétant son appel pour une enquête «indépendante, rigoureuse et transparente». «Cibler de façon simultanée des milliers d'individus, que ce soit des civils ou des membres de groupes armés, sans savoir qui est en possession des appareils concernés, de leur localisation et de leur environnement au moment de l'attaque, viole le droit humanitaire international et, le cas échéant, le droit humanitaire international», a-t-il ajouté.

Avant la réunion, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU de son côté appelé à la «retenue maximale» de toutes les parties.

Source: AFP

20.09.2024, 22:24 heures

Israël contre-attaque le mandat d'arrêt requis contre Netanyahu

Israël a annoncé vendredi avoir remis à la Cour pénale internationale (CPI) des documents contestant la décision annoncée en mai par son procureur de demander des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.

«L'Etat d'Israël a présenté aujourd'hui sa contestation officielle remettant en cause la compétence juridictionnelle de la CPI (dans cette affaire) ainsi que la légalité de la requête du procureur», écrit Oren Marmorstein, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, dans un message sur le réseau social X.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a requis en mai des mandats d'arrêt internationaux contre MM. Netanyahu et Gallant ainsi que plusieurs dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés dans la bande de Gaza et en Israël depuis le début des hostilités déclenchées par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. Contre cette décision, «Israël a présenté deux opinions juridiques exhaustives», écrit M. Marmorstein.

Des responsables israéliens ont indiqué sous couvert d'anonymat que ces documents avaient été soumis aux juges de la section préliminaire amenés à se prononcer sur la requête du procureur, procédure qui pourrait prendre des années.

Source: ATS

20.09.2024, 22:03 heures

L'Iran condamne les frappes aériennes israéliennes "vicieuses" sur le Liban

Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné vendredi la frappe aérienne israélienne «brutale et vicieuse» sur une banlieue de Beyrouth, qui a fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés.

«La frappe aérienne brutale et vicieuse du régime sioniste sur Beyrouth (...) constitue une violation flagrante du droit international, ainsi qu'une violation de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la sécurité nationale du Liban», a déclaré le porte-parole du ministère, Nasser Kanani, dans un communiqué.

«Il ne fait aucun doute que le régime sioniste cherche à intensifier les tensions et à élargir la géographie de la guerre et du conflit dans la région», a-t-il poursuivi, ajoutant qu'«une politique aussi vicieuse constitue une menace claire et maximale pour la paix et la sécurité internationales».

Israël a annoncé vendredi avoir tué Ibrahim Aqil, un important chef militaire du Hezbollah, soutenu par l'Iran, lors d'une frappe sur une banlieue de Beyrouth. Une dizaine de commandants du mouvement islamiste libanais ont également été tués, selon l'armée.

20.09.2024, 21:35 heures

Biden travaille au retour des populations au Liban et en Israël

Joe Biden, qui n'avait pas fait de commentaires cette semaine sur la situation au Liban, a dit vendredi «travailler» au retour des populations civiles de part et d'autre de la frontière, déplacées en raison des hostilités entre Israël et le Hezbollah.

Le président américain a dit vouloir «s'assurer que les populations du nord d'Israël et du sud du Liban puissent rentrer chez elles». Il a ajouté, lors d'un court échange avec la presse en marge d'un conseil des ministres à la Maison Blanche: «le secrétaire d'Etat, le ministre de la Défense, toutes nos équipes travaillent, avec la communauté du renseignement, pour y arriver.»

Interrogé sur la perspective, qui semble plus lointaine de jour en jour, d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, il a répondu: «Beaucoup de choses ne semblent pas réalistes tant qu'elles ne sont pas accomplies. Nous ne devons pas abandonner.» 

Selon le Wall Street Journal vendredi, de hauts responsables américains assurent en privé ne plus croire à un tel accord, qui ferait cesser les hostilités dans le territoire palestinien tout en permettant la libération des otages qui y sont encore détenus, avant la fin du mandat de Joe Biden en janvier prochain.

20.09.2024, 21:29 heures

L'armée israélienne ne veut pas accroitre les tensions

L'armée israélienne a affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'accroître les tensions dans la région après sa frappe aérienne à Beyrouth.

«Nous n'agissons pas en vue (de provoquer) une large escalade dans la région. Nous agissons conformément aux objectifs définis (de la guerre) et nous continuerons à le faire», a déclaré le porte-parole l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point de presse, selon l'AFP

20.09.2024, 21:26 heures

Le bilan s'alourdit à 14 morts

Le bilan de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth s'alourdit à quatorze morts, a annoncé le ministère de la Santé.

Les opérations de déblaiement et de recherche se poursuivent, a-t-il ajouté et «ce bilan devrait encore augmenter».

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