Notre suivi de l'offensive
Le Hezbollah dit avoir tiré «plus de 60» roquettes vers Israël

Israël a répliqué dans la nuit de jeudi à vendredi à l'attaque lancée samedi par l'Iran, selon des médias américains. De «fortes explosions» été entendues dans la province d'Ispahan. Suivez le déroulé des événements.
Publié: 14.04.2024 à 07:02 heures
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Dernière mise à jour: 16.05.2024 à 11:16 heures
16.05.2024, 11:15 heures

Le Hezbollah dit avoir tiré «plus de 60» roquettes vers Israël

Le Hezbollah libanais a annoncé jeudi avoir tiré des dizaines de roquettes Katioucha sur des positions militaires israéliennes en représailles à des frappes aériennes nocturnes qui ont visé ses positions dans l'est du Liban.

Ce nouvel accès de fièvre entre la puissante formation pro-iranienne et l'armée israélienne intervient après la mort, mardi soir, d'un commandant local du Hezbollah dans une frappe ciblée menée par Israël dans le sud du Liban.

Les combattants du Hezbollah ont «lancé une attaque avec plus de 60 roquettes Katioucha» sur plusieurs positions militaires israéliennes sur le plateau du Golan occupé et annexé par Israël, a indiqué le Hezbollah dans un communiqué. Ces tirs sont une «riposte aux attaques de l'ennemi israélien la nuit dernière sur la région de la Békaa», a-t-il ajouté.

Cinq frappes israéliennes avaient visé la région de Baalbeck, bastion du Hezbollah dans l'est du Liban, près de la frontière syrienne, selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle) qui a fait état d'un blessé et de «dégâts matériels».

Source: ATS

28.04.2024, 08:31 heures

Le Hezbollah libanais dit avoir visé le nord d'Israël

Le Hezbollah libanais a dit avoir visé trois positions militaires dans le nord d'Israël. L'attaque a été menée «en riposte aux attaques de l'ennemi» contre des «habitations civiles» dans le sud du Liban qui ont fait trois morts et une dizaine de blessés samedi, dont deux combattants du parti pro-iranien.

Depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre, le Hezbollah, qui dit intervenir en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas, échange quotidiennement avec Israël des tirs à la frontière libano-israélienne.

Dans un premier communiqué samedi, le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient «mené une attaque complexe à l'aide de drones explosifs et de missiles guidés contre le quartier général du commandement militaire d'al-Manara et un rassemblement des forces du 51e bataillon de la brigade Golani».

Le Hezbollah avait annoncé la mort de deux de ses combattants originaires de Kfar Kila et de Khiam samedi, sans plus de détails. Dans la nuit de samedi à dimanche, le parti a ensuite annoncé avoir lancé des dizaines de roquettes sur la base militaire de contrôle aérien de Meron, dans le nord d'Israël.

Source: ATS

27.04.2024, 14:53 heures

Trois morts dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban

Trois personnes, parmi lesquelles deux combattants du Hezbollah ont été tuées dans des frappes israéliennes ayant visé dans la nuit plusieurs villes du sud du Liban, ont rapporté samedi le parti chiite et l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

La frontière entre le Liban et Israël est le théâtre d'échanges de tirs quasi-quotidiens depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza il y a plus de six mois. Depuis le début de la semaine, le Hezbollah a intensifié ses tirs alors que la guerre à Gaza ne connaît pas de répit.

Dans deux déclarations distinctes, le mouvement chiite pro-iranien a annoncé la mort de deux de ses combattants originaires de Kafr Kila et Khiam dans des frappes israéliennes, sans préciser le lieu.

L'Agence nationale d'information a pour sa part rapporté que «des avions de combat israéliens ont mené aujourd'hui (samedi) à l'aube deux raids sur les villes de Kfar Chouba et chebaa», qui ont entraîné «la mort du citoyen Qasim Asaad» à Kfar Chouba.

Ces dernières heures, plusieurs villes du sud du Liban ont été soumises à des frappes israéliennes qui, selon l'Ani, ont causé des dégâts matériels.

Le Hezbollah a annoncé samedi dans un communiqué avoir visé «de nouvelles positions de soldats ennemis» à l'ouest de Shumira, dans le nord d'Israël, après avoir visé la veille deux sites militaires avec des dizaines de roquettes Katioucha, en réponse à une frappe israélienne.

Jamaa islamiya, un groupe islamiste libanais proche du Hamas palestinien, a affirmé vendredi que deux de ses cadres avaient été tués dans cette frappe israélienne dans l'est du Liban. L'armée israélienne a confirmé que son aviation avait «frappé et éliminé Mosab Khalaf dans la région de Meidoun au Liban, un terroriste de haut rang de l'organisation terroriste Jamaa Islamiya qui a préparé un grand nombre d'attaques terroristes contre Israël».

Source: ATS

24.04.2024, 10:52 heures

Le Hezbollah annonce avoir lancé des roquettes sur le nord d'Israël

Le Hezbollah pro-iranien a annoncé mercredi matin avoir lancé des «dizaines de roquettes» sur le nord d'Israël, au lendemain de violents échanges de tirs dans lesquels deux civils libanais ont été tués. La puissante formation libanaise a intensifié ses attaques au cours des derniers jours contre Israël, qui de son côté mène des frappes de plus en plus en profondeur et des attaques ciblées au Liban.

Les combattants du Hezbollah ont tiré «des dizaines de roquettes Katioucha» sur une localité israélienne proche de la frontière, «en réponse aux attaques de l'ennemi israélien (...) et particulièrement le massacre de Hanine», a indiqué le mouvement dans un communiqué.

La veille, une femme d'une cinquantaine d'années et une fille de 12 ans de la même famille avaient été tuées dans une frappe israélienne sur une maison du village libanais frontalier de Hanine, selon les secouristes et les médias officiels.

Le Hezbollah avait déjà annoncé mardi soir avoir lancé des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël en représailles à la mort de ces civils. Il avait également revendiqué une attaque de drones contre deux positions militaires israéliennes, au nord de la ville d'Acre, bien au-delà de la zone frontalière que le mouvement frappe habituellement.

Source: AFP

23.04.2024, 08:15 heures

Israël aurait touché un radar russe de défense antiaérienne lors d'une attaque en Iran

Des images satellites semblent montrer que lors de l'attaque israélienne en Iran, un système radar pour un système de défense antiaérienne d'origine russe a été touché. C'est ce que rapporte mardi l'agence de presse Associated Press. Il s'agirait d'un radar S-300. L'Iran dément toutefois avec véhémence cette information. 

«Cette frappe montre qu'Israël est capable de pénétrer le système de défense aérienne iranien», analyse l'experte en politique de sécurité Nicole Grajewski de la Fondation Carnegie. «La précision avec laquelle cela s'est produit est assez remarquable.»

Les photos satellites de Planet Labs PBC ont été prises lundi matin à proximité de l'aéroport et de la base aérienne d'Ispahan, à environ 320 kilomètres au sud de Téhéran. Elles montrent une zone qui servait de théâtre d'opérations pour le système de défense antiaérienne. Selon les analystes, des traces d'incendie se trouvent désormais autour des restes du système radar.

22.04.2024, 07:06 heures

Un drone israélien a été abattu en territoire libanais

«Un missile sol-air a été lancé en direction d'un drone de l'IAF [l'aviation israélienne, ndlr] qui opérait dans l'espace aérien libanais», a expliqué l'armée dans un communiqué. «Le drone a été touché et est tombé en territoire libanais», a-t-elle ajouté sans préciser de région particulière.

De son côté, le Hezbollah a affirmé dimanche avoir abattu un drone israélien de type Hermes 450 survolant le sud du Liban, «dans la région d'al-Aishiyah». La puissante formation islamiste pro-iranienne précise avoir abattu ce drone «en soutien [au] peuple palestinien».

«L'incident fait l'objet d'une enquête», a indiqué l'armée israélienne, qui affirme que son aviation a ensuite frappé le site de lancement du missile.

Source: ATS

20.04.2024, 21:35 heures

L'Iran et Israël semblent s'éloigner d'une escalade

L'Iran et Israël ont semblé samedi s'éloigner d'une escalade après une attaque de représailles attribuée à Israël, dont Téhéran a minimisé la portée, et une semaine de tensions au plus haut au Moyen-Orient depuis le début de la guerre à Gaza. Vendredi, des médias d'État iraniens avaient annoncé que des détonations avaient été entendues à l'aube près d'une base militaire du centre de l'Iran, après que «plusieurs» petits drones ont été «abattus avec succès» par le «système de défense antiaérienne» du pays.

Des médias aux États-Unis, citant des responsables américains, ont affirmé qu'il s'agissait d'une opération israélienne menée en riposte à l'attaque massive et inédite lancée par l'Iran contre Israël le 13 avril. Un haut responsable auprès du Congrès américain a confirmé à l'AFP une attaque israélienne en Iran. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas fait de commentaire. Selon le Washington Post, citant un responsable israélien, l'attaque visait à montrer à l'Iran qu'Israël avait la capacité de frapper à l'intérieur de son territoire.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'exprime lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, quelques heures avant qu'un fonctionnaire américain n'informe qu'Israël effectue une frappe militaire à l'intérieur de l'Iran, le 18 avril 2024 à New York, aux États-Unis.
Photo: Anadolu via Getty Images

Dans un entretien avec la chaîne américaine NBC, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a toutefois relativisé samedi l'attaque menée dans la région d'Ispahan. «Ce qu'il s'est passé la nuit dernière n'était pas une attaque. Il s'agissait de deux ou trois drones quadrirotor, comme ceux avec lesquels les enfants jouent en Iran», a-t-il ironisé, ajoutant que «tant qu'il n'y aura pas de nouvelle aventure (offensive militaire, ndlr) au nom du régime israélien contre les intérêts de l'Iran, nous ne répliquerons pas».

Source: AFP

20.04.2024, 14:03 heures

Israël et l’Iran se sont-ils mis d'accord sur les frappes précédentes?

Selon le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, l’Iran ne prévoit pas de représailles contre Israël. «Tant que le régime israélien ne prévoit pas de nouvelles aventures contre les intérêts de l'Iran, nous ne répondrons pas», a déclaré vendredi l'homme sur la chaîne d'information américaine NBC News.

Photo: DUKAS

Des explosions se sont produites dans la région d'Ispahan en Iran vendredi soir. Les médias américains ont rapporté, citant des sources gouvernementales à Washington, qu'Israël était responsable des explosions.

L'attaque était-elle convenue?

Le fait que l’Iran ne lance pas une nouvelle attaque pourrait être dû à un accord secret entre les deux pays. …Les Iraniens ont officieusement donné leur accord pour une frappe très petite et limitée, comme c'est le cas aujourd'hui, et ont promis qu'ils n'intensifieraient pas», soupçonne l'expert militaire Carlo Masala dans «Bild». Cela signifierait que la mini-attaque d’Israël a été convenue. 

D'ailleurs, l’Iran minimise l’attaque. Ce qui s’est passé vendredi soir «n’était pas une attaque», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères dans une interview accordée à NBC News. «Il s'agissait du vol de deux ou trois multicoptères, qui correspondent aux jouets que nos enfants utilisent en Iran.»

La raison pour laquelle l’attaque est minimisée? L’Iran ne voudrait pas provoquer la guerre avec Israël. Mais l'Etat hébreu a été autorisé à se venger de l’attaque iranienne. Carlo Masala poursuit: «Cela a dans un premier temps rétabli la dissuasion entre ces deux acteurs. Et c’était le but, rien de plus.»

19.04.2024, 12:44 heures

La Russie assure à Israël que l'Iran «ne veut pas d'escalade»

La Russie a dit à Israël que l'Iran «ne veut pas d'escalade», a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, sur fond de craintes d'un embrasement des tensions dans la région.

«Des contacts ont eu lieu entre les dirigeants de la Russie et de l'Iran, et entre nos représentants et les Israéliens. Nous avons été très clairs lors de ces échanges, nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade», a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien à des médias russes.

Source: AFP

19.04.2024, 11:55 heures

Le président iranien fait un discours sans évoquer les explosions

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prononcé un discours vendredi matin sans dire un mot sur les explosions rapportées quelques heures plus tôt, que les autorités ne lient pas aux tensions avec Israël.

Ebrahim Raïssi ne regrette pas les représailles de l'Iran

S'exprimant devant plusieurs centaines de personnes dans la ville de Damghan, dans le nord-est du pays, le président iranien a très brièvement évoqué le contexte international tendu au Moyen-Orient après les tirs de drones et de missiles sans précédent de l'Iran contre Israël le weekend dernier.

Cette opération, menée le 13 avril, «a reflété notre autorité, la volonté de fer de notre peuple et notre unité», a-t-il déclaré. «Toutes les parties de la population et toutes les tendances politiques s'accordent sur le fait que l'opération a renforcé la force et l'autorité de la République islamique.»

Le président n'a fait aucune référence aux explosions qui ont été entendues près de la ville d'Ispahan, que de hauts responsables américains cités par des médias ont présenté comme une attaque israélienne.

L'Iran parle d'une «tentative ratée et humiliante»

«Les informations des médias américains ne sont pas exactes», a déclaré le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace, Hossein Dalirian. Il a affirmé qu'il n'y avait «eu, jusqu'à présent, aucune attaque aérienne depuis l'extérieur des frontières contre Ispahan ou d'autres parties du pays».

«Ils ont seulement fait une tentative ratée et humiliante de faire voler des quadricoptères, qui ont été abattus», a-t-il ajouté dans un message posté sur X. Il n'a toutefois pas donner de détails sur les responsables de ces actes.

«L'explosion d'aujourd'hui dans le ciel d'Ispahan était liée au tir de systèmes de défense anti-aérienne sur un objet suspect qui n'a causé aucun accident ni dommage», a pour sa part déclaré le commandant en chef de l'armée, Abdolrahim Mousavi, selon l'agence de presse Tasnim.

«Les experts étudient l'ampleur du problème et communiqueront après avoir reçu les résultats», a-t-il ajouté. «Vous avez déjà vu la réaction de l'Iran», a dit le commandant à propos d'une possible réplique décidée par Téhéran.

Source: AFP

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