Le chef d'oeuvre endommagé?
Des activistes jettent de la purée sur un tableau de Monet

Des activistes climatiques s'en sont à nouveau pris à un tableau mondialement connu. Cette fois, c'est une oeuvre de Monet estimée à plus de 100 millions qui a été visée à Potsdam, en Allemagne. On ne sait pas si le tableau est endommagé.
Publié: 23.10.2022 à 19:24 heures
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Dernière mise à jour: 24.10.2022 à 08:42 heures

Dimanche après-midi, deux activistes climatiques de la branche allemande du groupe «Dernière rénovation» ont jeté de la purée de pommes de terre sur un tableau du peintre français Claude Monet (1840-1926) au musée Barberini à Potsdam.

L'activiste Mirjam Herrmann et un homme sont entrés dans le musée vêtus de gilets de sécurité, se sont approchés du tableau et sont ensuite passés à l'acte.

«Les gens ont faim, les gens ont froid, les gens meurent. Nous sommes en pleine catastrophe climatique. Et tout ce dont vous avez peur, c'est de la soupe à la tomate ou de la purée de pommes de terre sur un tableau», a crié Mirjam Herrmann après avoir barbouillé l'œuvre d'art.

Les activistes ont eu le temps de prononcer un discours devant le tableau.
Photo: Twitter

Vendu pour 110 millions en 2019

«Nous devons regarder la réalité en face: il n'y aura plus le temps d'admirer l'art si nous nous battons pour la nourriture et l'eau», a renchéri une acolyte.

Le tableau, intitulé «Les Meules», date de 1891 et a été vendu aux enchères en 2019 pour 110 millions de francs. Actuellement, on ne sait pas encore si l'œuvre d'art a été endommagée ou non par l'action.

Ce n'est pas la première fois que des activistes climatiques prennent pour cible un tableau de renommée mondiale. À Londres, à la mi-octobre, deux activistes ont fait entrer clandestinement deux boîtes de soupe à la tomate dans la National Gallery et les ont déversées sur le chef-d'œuvre de Vincent Van Gogh (1853-1890), «Les Tournesols». Celui-ci était toutefois protégé par une vitre.

La première action du genre a été menée à Londres.
Photo: IMAGO/ZUMA Wire

Aussi en Australie

Le lendemain, nouvelle action, cette fois-ci par le groupe Extinction Rebellion à Melbourne, en Australie. Dans la National Gallery of Victoria, un homme et une femme se sont collés à la vitre de protection du tableau «Massacre en Corée» de Pablo Picasso (1881-1973).

À côté, ils ont posé sur le sol devant eux une bannière sur laquelle on pouvait lire: «Chaos climatique = guerre et famine». Selon CNN, les deux activistes ont été arrêtés après l'incident.

En Australie, les deux activistes ont été arrêtés.
Photo: AFP


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