Dix ans après la disparition de l'avion
Des chercheurs gallois viennent de faire une découverte majeure concernant le vol MH370

Des chercheurs britanniques ont mis la main sur un indice qui pourrait lever le voile entourant le vol MH370, dont la disparition alimente les théories les plus folles. Dix ans après les faits, le mystère autour de l'avion pourrait donc être enfin résolu!
Publié: 19.06.2024 à 10:02 heures
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Janine Enderli

Depuis près de 10 ans, la disparition du vol MH370 et de ses 239 passagers préoccupe le monde entier. Malgré d'importantes recherches dans le sud de l'océan Indien, où l'engin s'est volatilisé, celui-ci n'a toujours pas été localisé avec certitude.

Mais aujourd'hui, le mystère pourrait être résolu! En effet, des chercheurs britanniques ont récemment découvert un signal qui pourrait les mener, dix ans plus tard, à l'endroit où se trouverait l'avion. Car selon les scientifiques, cités pas «The Telegraph», des microphones sous-marins, également appelés hydrophones, ont capté un signal qui a été émis à peu près en même temps que le crash présumé du vol MH370, le 8 mars 2014.

Un choc aussi puissant qu'un petit tremblement de terre

Le signal, d'une durée de six secondes, a été découvert par des chercheurs gallois. Leur découverte est partie de l'hypothèse selon laquelle un avion de 200 tonnes s'écrasant à une vitesse de 200 mètres par seconde libérerait autant d'énergie cinétique qu'un petit tremblement de terre.

Le vol MH370 de la Malaysian Airlines a disparu des radars le 8 mars 2014 alors qu'il reliait Kuala Lumpur à Pékin.
Photo: Blick
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Cette énergie cinétique aurait été suffisamment puissante pour être captée par des sous-marins situés à des milliers de kilomètres de distance. Notamment deux d'entre eux, suffisamment proches pour capter un tel signal; l'un à Cape Leeuwin sur la côte de l'Australie occidentale, et l'autre sur le territoire britannique de Diego Garcia dans l'océan Indien.

Le Dr Usama Kadri, qui a participé aux recherches, a déclaré au «Telegraph» qu'il était très peu probable qu'un impact aussi puissant n'ait pas été enregistré aux alentours. D'autres tests sont toutefois nécessaires pour lancer de nouvelles recherches. Mais Usama Kadri reste malgré tout confiant: le mystère sera enfin résolu!

Simuler le crash à l'aide de grenade?

Par le passé, la technique de l'hydrophone avait déjà permis de localiser un sous-marin argentin au fond de l'océan Atlantique sud; le vaisseau avait implosé et coulé au fond de l'océan. À l'époque, les chercheurs avaient alors simulé l'explosion du sous-marin à l'aide de grenades et avaient comparé le signal émis par la détonation à celui enregistré par les microphones sous-marins au moment de l'implosion.

Usama Kadri suggère de mettre en place la même opération pour le vol MH370. Si de telles explosions présentaient les mêmes caractéristiques que celles du signal détecté dans l'océan indien, «cela contribuerait à concentrer les recherches futures sur ce signal».

«Bonne nuit, Malaysia three seven zero»

Les mots «Good night, Malaysia three seven zero» prononcés par le pilote Zaharie Ahmad Shah ont été les derniers enregistrés par la tour de contrôle de Kuala Lumpur, le 8 mars, avant que le Boeing 777 ne disparaisse des radars. L'avion était censé atterrir à Pékin six heures plus tard... Il n'arrivera jamais à destination.

Les théories les plus folles circulent depuis la disparition du vol MH370, allant d'un possible détournement de l'avion à une bombe à bord, en passant par un atterrissage sur une île perdue.

Les autorités chargées de l'enquête partent désormais du principe que l'avion gît dans la partie sud de l'océan Indien, après être tombé en panne de carburant.

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