Ce couple suisse est coincé à Tel-Aviv sous les bombes
«Nous voulons juste rentrer chez nous»

Sandra Diaz Perreira et Marc Hügli voulaient juste profiter de leurs vacances à Tel-Aviv. Mais depuis l'attaque du Hamas contre Israël, ils craignent pour leur vie. Ils ne savent pas encore quand ils pourront rentrer chez eux.
Publié: 08.10.2023 à 08:00 heures
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Dernière mise à jour: 08.10.2023 à 08:29 heures
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Carla De-Vizzi

Depuis samedi matin, l'état d'urgence est déclaré en Israël. Le Hamas, l'organisation palestinienne au pouvoir dans la bande de Gaza, a tiré des centaines de roquettes sur Israël et a pénétré dans le pays avec des combattants lourdement armés. Malgré eux, les Suisses Sandra Diaz Perreira et Marc Hügli se retrouvent au cœur d'une guerre.

Le couple originaire de Berne s'est rendu à Tel-Aviv pour quelques jours. «Jusqu'à ce matin, nos vacances étaient parfaites», explique Sandra Diaz à Blick. C'est le bruit d'une pluie de bombes qui les a tirés de leur sommeil à 7h30. «Tout à coup, nous avons entendu un violent impact de roquette», raconte le couple. Peu après, les sirènes d'alarme se sont déclenchées.

«Il m'a dit: 'Que Dieu nous protège'»

La situation s'est ensuite calmée pendant un bref instant. «Nous avons donc décidé d'aller faire un petit jogging.» Sur leur chemin, ils auraient alors fait une rencontre cocasse avec un pêcheur. «Il m'a dit: 'Que Dieu nous protège'. Là, j'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas.»

Sandra Diaz Perreira et son petit ami Marc Hügli sont bloqués à Tel-Aviv.
Photo: zVg
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«Même si j'essaie de ne pas paniquer, c'est assez terrifiant»
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A peine arrivés à leur hôtel, les sirènes se seraient à nouveau déclenchées. «On nous a dit que nous devions nous mettre à l'abri dans le bâtiment», poursuit la Bernoise. Depuis, ils n'arrêtent pas d'entendre les bruits sourds des bombardements. «Même si j'essaie de ne pas paniquer, c'est assez terrifiant.»

Le DFAE n'aidera pas les Suisses

Le couple ne sait pas encore s'ils pourront s'envoler vers la Suisse dimanche, comme prévu. Les premières compagnies aériennes ont déjà annoncé qu'elles suspendaient leurs vols de et vers Tel-Aviv – dont la compagnie Swiss.

Bien que Sandra Diaz n'ait pas réservé de vol avec cette compagnie, les développements actuels l'inquiètent beaucoup. «Nous voulons juste rentrer à la maison.» Plus le temps passe, plus la situation semble critique.

La Bernoise a également contacté le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), sans succès. «Je passe mon temps à attendre.» Interrogé par Blick, le DFAE répond que les Suisses sur place doivent suivre les instructions des autorités locales. Par ailleurs, ils sont tenus de s'informer eux-mêmes de la situation en cas de crise à l'étranger.

Il est par ailleurs précisé que les ressortissants suisses doivent organiser leur voyage de retour individuellement ou par l'intermédiaire d'une agence de voyage. Sandra Diaz et Marc Hügli devront s'armer de patience et de calme pour sortir de ce cauchemar.

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