Les coulisses de notre média
La folle première semaine de Blick en Suisse romande

À travers nos réussites, mais aussi nos lacunes, nous vous racontons les dessous des premiers jours de Blick en Suisse romande.
Publié: 08.06.2021 à 16:58 heures
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Dernière mise à jour: 08.08.2022 à 10:13 heures

Il y a une semaine, jour pour jour, nous lancions la version francophone de Blick et nous vous racontions l’année d’aventures qui avait précédé cette naissance dans notre tout premier article. Depuis, plus de 300 sujets ont été publiés sur notre site web, et vous avez été plus de 100’000 personnes à nous lire en Suisse romande. Afin de fêter notre première semaine d’existence, nous vous proposons un petit aperçu des coulisses de votre nouveau média d’actu.

Pour célébrer le lancement, nous avons été rejoints par Ladina Heimgartner (au centre), CEO du groupe Blick, et Christian Dorer (à droite), rédacteur en chef du groupe Blick.
Photo: Sven Ziegler

Autant le dire tout de suite: nous sommes très contents. Le lancement s’est bien passé et les retours de nos lectrices et lecteurs nous donnent chaque jour l’énergie de vous raconter au plus proche l’actualité romande. L’idée de cet article n’est toutefois pas seulement de vous parler de ce qui va bien. Le lancement d’un média, c’est forcément quelques couacs et une multitude de points à améliorer. Pour être équitables, on vous parle ici de nos trois plus grandes réussites et de nos trois principales lacunes.

TOP 3 (même si on espère qu’il y a plus de trois raisons d’aimer Blick)

1. Vous étiez au rendez-vous

Quand on mijote un média pendant une année sans pouvoir publier quoique ce soit, on se demande constamment s'il trouvera son public et si nos articles seront lus. Le premier jour, et surtout la première semaine, sont très révélateurs de ce qui nous attendra ensuite: devra-t-on cravacher pour rattraper les audiences que nous voulions atteindre, ou pourrons-nous dédier du temps à soigner nos papiers et lancer de nouvelles enquêtes, car le public est directement au rendez-vous?

Je (Thomas Deléchat) fais découvrir les premiers chiffres d'audience à Christian Dorer, rédacteur en chef du groupe Blick, le matin du 1er juin. Bonne nouvelle: ils sont bons!
Photo: Sven Ziegler

En ce qui nous concerne (même nous souhaiterions avoir encore plus de temps pour soigner nos papiers, notamment l’adaptation des productions de notre cousin alémanique), nous avons été très agréablement surpris par les audiences des premiers jours. Mieux: nous avons été rassurés de constater qu’elles se sont stabilisées à un bon niveau après le 3ème jour et la retombée de l’attention médiatique. Blick existe désormais en Suisse romande. Mais, surtout, Blick est lu par les Romandes et Romands.

2. Une première semaine scoopique

Nous avions promis des révélations et cette promesse a été tenue. Nous vous avons réservé une surprise chaque jour. Parmi celles-ci: notre grande enquête sur Y-Parc, véritable polar que nous avons publié aujourd’hui, le départ à la retraite de Johan Djourou, l’Etat du Valais qui a croisé les données des malades du Covid avec celles de SocialPass afin de savoir s’il était possible d’identifier les personnes qui allaient tout de même au restaurant, les réformes à la RTS, le rapport sur la pollution des eaux souterraines que les autorités fribourgeoises n’avaient pas hâte de publier, la toute première interview du coach du LHC qui venait de se faire remercier (comme on dit dans ces cas-là) et le fait que Serge dal Busco aurait l’honneur d’accueillir les deux hommes les plus puissants du monde sur le tarmac de Cointrin. À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous publions également la première interview d'Yvan Perrin, qui vient d'être nommé secrétaire général de l'UDC à Genève.

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3. Une grande stabilité technique

Le rôle d’un développeur web est parfois ingrat: quand tout va bien, personne ne le remarque, alors que quand quelque chose cloche, c’est l’avalanche de critiques. Le peu de retours de la part des lectrices et des lecteurs à propos de «bugs» techniques montrent que le site était stable dès son lancement. Seuls des soucis mineurs qui ont pu être vite réglés ont été signalés. D’ailleurs, continuez de nous faire des retours, c’est grâce à cela que nous arrivons à vite réagir en cas de problème technique pour vous proposer la meilleure expérience possible.


FLOP 3 (parce que si tout était parfait, on s’ennuierait un peu)

1. «Elle est où votre application mobile?»

Cette question, on l’a entendue… Eh bien, l'application est en préparation. Notre équipe technique à Zurich travaille d'arrache-pied pour vous proposer dès cet automne une application digne de ce nom. Nous aurions aimé vous la proposer plus tôt, mais d'ici là, il existe une astuce qui vous permet d'installer la version romande de Blick sur l'écran d'accueil de votre smartphone.

2. Un jour 2 dans le dur

Autant vous dire que passer d’une organisation théorique à la réalité, ça peut piquer les yeux. C’est comme allumer subitement des moteurs de fusée sur un vélomoteur. On vous rassure, l’ossature a tenu car l’équipe a engagé toute son énergie et tout son talent, mais le jour 2 était plutôt chaotique (pour rester polis). Je (Michel) me suis senti le deuxième jour comme un chef d’orchestre incapable de produire autre chose qu’une sacrée cacophonie. Heureusement, vu de l'extérieur, ça ne s’entendait pas trop.

Notre «Editing Lab» suit l'actu de 6h à 23h pour ne rien vous faire manquer d'important. Un travail minutieux qui requiert une organisation sans faille.
Photo: Keystone

Les semaines qui vont suivre nous permettront de revoir nos processus d’édition. C’est notre grand chantier: parfaire notre façon de communiquer entre nous, clarifier les tâches de chacune et chacun pour gagner en souplesse et en efficacité. Comme le disent les Alémaniques qui ont souvent des expressions sympa quand il s’agit de dire une chose désagréable, «Es gibt noch Luft nach oben». Traduit littéralement, cela veut dire qu’on a encore de l’air en dessus de nous. En clair, comprenez qu’on a une marge de progression considérable. On y bosse.

3. Représentation féminine: peut mieux faire

Avec l’initiative EqualVoice, la parité est l’une des priorités de Blick et du groupe Ringier. Si lors de notre sortie le 1er juin, nous avons réussi à proposer une page d’accueil composée à 50% de femmes et 50% d’hommes, cela n’a pas été le cas les jours qui ont suivi. Au fur et à mesure de l’actualité, nous ne représentions pas assez fidèlement la diversité de nos lectrices et lecteurs.

Nous veillons à proposer une «Homepage» dynamique qui soit la plus diversifiée possible, tout au long de la journée.
Photo: Keystone

En moyenne, les femmes représentaient entre 35% et 40% de notre «homepage». Des statistiques bien au-dessus de la moyenne des médias, mais encore très loin de notre objectif de parité parfaite. Il y a encore du travail!

Blick vous ouvre les portes de sa rédaction

Notre rubrique La Fabrick vous plonge dans les coulisses de notre rédaction. Nous y partageons avec vous les réflexions, les réussites, les échecs, et les grandes étapes qui jalonnent la vie de notre média.

Vous y découvrirez notamment:

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