De retour aux urnes
Les Français d'outre-mer ouvrent le bal du deuxième tour des législatives

Les Français d'outre-mer et de l'étranger ouvrent samedi le bal du second tour des élections législatives, qui diront si la coalition présidentielle reste devant et elle obtient la majorité absolue ou relative. Le Français de métropole sont appelés aux urnes dimanche.
Publié: 18.06.2022 à 06:54 heures

À midi samedi à Paris, il sera 08h00 à St-Pierre-et-Miquelon, qui sera le premier territoire d’outre-mer à voter. Suivra à 13h00 (heure de Paris) l’ouverture des bureaux de vote en Guyane, puis à 14h00, ceux de Martinique/Guadeloupe/Saint Martin et Saint Barthélemy.

Voteront aussi samedi certains Français de l’étranger, notamment ceux de l’Amérique du Nord et ceux de l’Amérique du Sud. Dans le Pacifique, les électeurs votent dimanche, mais étant donné le décalage horaire, ils commenceront à se rendre aux urnes samedi soir heure de Paris.

Ensemble! ou la NUPES: quelle coalition sortira en tête?

Le scrutin déterminera quelle coalition, celle de la majorité présidentielle sortante Ensemble!, ou celle de la gauche Nupes, sera en tête, même si la majorité sortante reste favorite selon les instituts de sondage.

Moins d'un électeur sur deux s'était déplacé lors du premier tour, il y a une semaine (archives).
Photo: CAROLINE BLUMBERG

La question est surtout de savoir si cette majorité sera absolue (289 députés) ou relative, déterminant la capacité du président français Emmanuel Macron à mettre en oeuvre ses réformes.

Les électeurs diront en outre si Les Républicains, qui se sont effondrés à la présidentielle, sont encore en capacité de peser à l’assemblée nationale, alors qu’ils sont donnés à la troisième place dans les intentions de vote.

Enfin, le scrutin indiquera aussi si le Rassemblement national, parvenu au second tour à la présidentielle avec Marine Le Pen, obtient un groupe au Parlement, soit au moins 15 députés, ce qui donne davantage de moyens et de temps de parole.

Plusieurs ministres en ballotage défavorable

L’avenir de plusieurs ministres est par ailleurs en jeu dans ces élections. En cas d’échec aux législatives, le ministre candidat devra quitter le gouvernement, comme l’a rappelé l’exécutif en amont du scrutin.

Si la Première ministre, Elisabeth Borne, ne semble pas menacée dans le Calvados, la ministre de la transition écologique, Amélie de Montchalin, est en grand danger dans l’Essonne, tout comme le patron d’En Marche et ministre de la fonction publique, Stanislas Guerini, ou encore le ministre délégué à l’Europe, Clément Beaune, tous deux à Paris.

(ATS)

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