Skylar Fontaine trouve en Suisse la consécration sportive et un travail
La star du ZSC devient avocate

La joueuse de hockey sur glace nord-américaine Skylar Fontaine , 25 ans, a propulsé les ZSC Lions vers le titre, elle a trouvé l’amour dans l’équipe masculine et elle souhaite faire carrière comme avocate. On dirait bien que tout lui réussir.
Publié: 14.10.2023 à 00:10 heures
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Dernière mise à jour: 13.10.2023 à 15:04 heures
Article rémunéré, présenté par PostFinance
En tant que défenseuse, elle empêche les buts, mais elle a pourtant décidé le championnat: Skylar Fontaine du ZSC.
Photo: Ellin Anderegg

« Vraiment, je n’ai jamais rien vu de tel.» Skylar Fontaine ouvre de grands yeux en entrant dans le showroom du magasin de hockey sur glace de Kloten. Dès l’entrée, une vitre laisse entrevoir l’un des lieux les plus insolites du sport suisse – la «Professional Goalie School» – une «glacière» de 50 mètres carrés où l’hiver règne toute l’année, avec une petite surface de glace et un but. Les gardiens de but peuvent se faire marquer des buts et peaufiner leur technique sous la direction de professionnels, moyennant rémunération.

Skylar Fontaine, ou Sky pour ses proches, n’est pas gardienne de but, mais l’une des meilleures défenseuses de la PostFinance Women’s League. Elle a aussi été la meilleure marqueuse des ZSC Lions la saison dernière, ce qui lui a valu d’être cette année désignée «PostFinance Top Scorer». Mais surtout, elle a écrit un petit bout d’histoire du sport suisse au printemps dernier. Lors du cinquième match décisif de la finale des play-offs contre Bomo Thun, elle a propulsé les ZSC Lions vers le titre lors des prolongations, réussissant ainsi une prouesse que n’avaient accomplie que trois pointures du ZSC avant elle: Adrien Plavsic (2000), Morgan Samuelsson (2001) et Steve McCarthy (2012). Skylar Fontaine a marqué le but décisif du championnat.

«J’ai alors compris: c’est le moment de tirer»

Six mois plus tard, elle s’en souvient comme si c’était la veille: «Je me trouvais sur la ligne bleue. Sinja Leemann m’a passé le puck. Là, j’ai compris que c’était le moment de tirer. J’ai envoyé, puis j’ai vu le puck dans le but.» «Amazing!», a-t-elle pensé alors : «Fantastique! Dans la cabine, nous avions décidé de tout donner dans le match, nous voulions tellement cette victoire.»

C’était le premier titre de la jeune Américaine originaire de la région de Boston – et la confirmation qu’elle avait pris la bonne décision en quittant son pays après avoir terminé ses études de droit à la Northeastern University à Boston et en s’installant à Zurich pour se lancer dans une nouvelle aventure.

Son amitié avec Alina Müller, peut-être la meilleure joueuse de hockey sur glace suisse, qui a elle aussi étudié à la Northeastern University et avec laquelle Skylar a partagé une chambre pendant trois ans, a été déterminante: «C’est une personne formidable et la raison principale pour laquelle je suis à Zurich aujourd’hui.» Clin d’oeil du destin: la semaine dernière, Alina Müller a été choisie en troisième position par Boston à l’occasion de la draft de la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin. «Je lui souhaite bonne chance, de tout coeur», dit Skylar Fontaine, «Alina a le potentiel pour s’imposer dans cette ligue.»

Soutien au hockey sur glace suisse

PostFinance est étroitement liée au hockey sur glace suisse depuis de nombreuses années: en qualité de sponsor, l’entreprise soutient les deux ligues de hockey sur glace les plus élevées de Suisse, la PostFinance Women’s League et la National League.

PostFinance se concentre sur le soutien de la relève, par exemple avec les meilleurs marqueurs, qui cette saison encore, partent à la chasse aux points également dans la PostFinance Women’s League.

PostFinance est étroitement liée au hockey sur glace suisse depuis de nombreuses années: en qualité de sponsor, l’entreprise soutient les deux ligues de hockey sur glace les plus élevées de Suisse, la PostFinance Women’s League et la National League.

PostFinance se concentre sur le soutien de la relève, par exemple avec les meilleurs marqueurs, qui cette saison encore, partent à la chasse aux points également dans la PostFinance Women’s League.

Ces mots sont ceux d’une joueuse qui pourrait elle aussi s’imposer Outre-Atlantique, mais qui a opté pour un autre modèle de vie. Depuis un mois, elle travaille à Zurich dans le célèbre cabinet d’avocats Homburger où elle acquiert l'expérience pratique nécessaire pour devenir avocate. Cette activité, qu’elle exerce à temps complet, est très prenante, ce qui vient s’ajouter ausport: «Au travail, c’est comme sur la glace: il faut tout donner pour s’imposer.» Bientôt, les gardiennes de but de hockey sur glace ne seront plus les seules à trembler devant Skylar Fontaine, mais également les hommes et femmes qui l’auront face à eux au tribunal.

Aux côtés de sa compatriote Katie Cipra (à gauche), Skylar Fontaine soulève la coupe.
Photo: Patrick Straub/freshfocus
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Si elle a choisi de s’engager auprès des ZSC Lions, c’est notamment parce qu’elle voulait aussi profiter de la vie en dehors des rinks. À l’université, elle consacrait toutes ses journées au hockey et à ses études. En Suisse, elle profite d’autres espaces de liberté. C’est ainsi qu’elle a réalisé un rêve avec Katie Cipra, sa collègue américaine, en faisant le tour de l’Europe: «Nous avons vu les chutes du Rhin, nous sommes allées à Milan, Paris, Amsterdam et Lisbonne. Et nous nous sommes rendues à l’Oktoberfest. On s’est bien amusées – surtout que nous y avons retrouvé par hasard des amies américaines.»

Son compagnon est lui aussi joueur au ZSC

Si elle se sent bien à Zurich, c’est aussi grâce à son environnement social: «Mes coéquipières sont devenues de vraies amies.» Et Skylar a également trouvé l’amour – auprès du joueur du ZSC Justin Sigrist, avec lequel elle vit depuis quelques mois dans un appartement à Zurich-Altstetten: «Tout va pour le mieux», dit-elle, les yeux pétillants. Le «swiss lifestyle» l’a particulièrement séduite: «Tout est plus chill qu’aux États-Unis – les gens prennent davantage leur temps et je me sens moi aussi plus détendue.» Là-bas, elle était perpétuellement «sur les charbons ardents» et n’avait pas le temps de respirer. En Suisse, elle peut vraiment profiter de la vie.

Parfois, la nostalgie la gagne un peu en pensant à ses proches restés aux États-Unis: «Je suis issue d’une véritable famille de hockeyeurs sur glace. Mon frère Gunnarwolfe a été drafté par les Nashville Predators et ma sœur Alex a joué comme moi au plus haut niveau universitaire.» Elle trouve merveilleux qu’ils puissent tous trois s’épanouir autant dans leur sport favori.

En revanche, elle regrette qu’il soit quasiment impossible pour les femmes de vivre du hockey sur glace – pas même à Zurich où les joueuses ne reçoivent majoritairement «que» des indemnités de frais et des primes de résultat: «Nous devons impérativement avoir un travail à côté – et avec les entraînements et les matchs, la charge est parfois très importante.» Mais Sky ne veut surtout pas se plaindre. Elle aime trop la vie et elle est extrêmement fière de pouvoir entrer dans la grande Swiss Life Arena: «Pour moi, le fait que le club nous laisse jouer dans ce stade grandiose est le signe d’une grande reconnaissance.»

Combien de temps prévoit-elle de rester en Suisse? À cette question, elle éclate de rire et sort son joker. «Tout est ouvert. Je prends ce que la vie peut m’offrir.» Et on comprend aussitôt que Skylar Fontaine a trouvé de nouvelles attaches en Suisse. Et qu’elle pourrait bien rester chez nous pour toujours. 

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

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