La politique du personnel chez V-ZUG
«Les employés sont eux aussi responsables de leur bonheur et de leur santé»

La transformation numérique et le smart working modifient le monde du travail, avec des répercussions sur le bien-être des collaborateurs. Avec le label «Friendly Work Space», le fabricant d'appareils électroménagers V-ZUG s'engage pour de bonnes conditions de travail.
Publié: 06.02.2023 à 00:01 heures
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Dernière mise à jour: 08.02.2023 à 11:54 heures
Article rémunéré, présenté par Promotion Santé Suisse
Le label «Friendly Work Space» est destiné à garantir le bien-être des quelque 1600 collaboratrices et collaborateurs de V-ZUG en Suisse.
Photo: vzug.com
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Que faut-il à une entreprise pour qu’elle puisse constamment garantir innovation et excellence dans tous ses domaines? Fabian Britschgi répond sans hésiter: «Des conditions de travail attractives, équitables et propices à la santé.» Head of Corporate Health chez V-ZUG, il est en charge de la gestion de la santé en entreprise (GSE). Depuis neuf ans déjà, l’entreprise œuvre de manière systématique en faveur du bien-être de ses quelque 1600 collaboratrices et collaborateurs en Suisse. Un engagement qui a valu à V-ZUG de recevoir le label «Friendly Work Space» de Promotion Santé Suisse en mars 2022. «Cela ne veut pas dire que nous sommes parfaits, mais que nous cherchons à promouvoir un développement permanent», explique Fabian Britschgi.

Le label est un jalon de plus dans l’histoire de cette entreprise spécialisée dans la production d’appareils électroménagers, fondée il y a plus d’un siècle sous le nom «Verzinkerei Zug». Aujourd’hui encore, elle développe et fabrique ses produits à Zoug. Pour répondre aux exigences d’innovation et de qualité, il faut, entre autres, le personnel compétent. Si V-ZUG parvient régulièrement à mettre des innovations sur le marché, c’est grâce à des évolutions techniques qui ne se limitent pas au seul développement de produits. Le monde du travail change lui aussi à vitesse grand V et la pandémie n’a fait qu’accélérer ces transformations. Fabian Britschgi le concède: auparavant, le télétravail n’était pas une pratique courante chez l’entreprise de Zoug. Aujourd’hui, le smart working fait pourtant partie intégrante de la culture de travail.

«D’autres compétences sont désormais requises»

«Le rythme de plus en plus effréné induit par l’évolution du monde de travail rend particulièrement épineuse la problématique de la qualification du personnel», affirme le responsable GSE. «Je crois que les compétences nécessaires aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’il y a encore cinq ou dix ans.»

Il faut selon lui faire preuve de davantage de flexibilité: la liste des points à traiter classiques a fait son temps. «Comme je le dis toujours: on ne peut plus tout maîtriser et c’est très bien ainsi.» Pour Fabian Britschgi, cela exige une autre méthode de travail.

Pour favoriser la sensibilisation aux thèmes d’actualité comme la santé, V-ZUG a récemment désigné dans tous ses services des ambassadrices et ambassadeurs, chargés d’attirer l’attention du personnel, à tous les niveaux, sur ces sujets essentiels.

Le label «Friendly Work Space», qui repose sur six critères de qualité définis, soutient les innovations dans les processus de travail. Depuis les thèmes classiques liés à la santé jusqu’au développement du personnel, il rassemble aussi des structures et procédures qui tiennent compte des ressources du personnel. De quoi aider les employées et employés et les cadres à atteindre une plus grande satisfaction, et contribuer à la création d’un environnement de travail sain.

Les formes de travail sont le fruit d’un choix concerté

«Nous avons lancé le smart working à l’essai début 2022. Dans le respect du cadre réglementaire et des exigences de leurs diverses tâches, les employées et employés disposent de la plus grande flexibilité possible», explique Fabian Britschgi. À une seule condition: ils doivent élaborer ensemble une charte d’équipe qui définit des principes relatifs entre autres à la joignabilité et à la forme de la collaboration en équipe. Le smart working représente un grand changement pour une entreprise qui a longtemps fonctionné avec des structures uniques interorganisationnelles.

Une enquête a montré que cette mise en œuvre autodéterminée du smart working était très bien accueillie. À tel point qu’il a finalement été décidé en décembre 2022 de l’ancrer définitivement. Lorena Brunner, Head of Corporate Communications, explique la raison d’un taux d’approbation aussi élevé: «Les formes de travail flexibles ont été définies collectivement par l’équipe. Elles n’ont pas été dictées par la direction.» Cela a permis de trouver des solutions qui convenaient à toutes et à tous.

C'est quoi le label «Friendly Work Space»?

Le label «Friendly Work Space» définit le standard de qualité suisse pour la gestion de la santé en entreprise (GSE) mise en œuvre de manière systématique et soutenue par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La certification est délivrée par la fondation Promotion Santé Suisse, qui est soutenue par les cantons et les assureurs et qui a un mandat légal.


«La gestion systématique de la santé est rentable pour une entreprise, y compris sur le plan financier, en raison de son effet préventif et des mesures visant à une réinsertion rapide des collaborateurs. La GSE et en particulier le label «Friendly Work Space» ont en outre un effet attractif sur les demandeurs d'emploi, ce qui constitue un avantage pour les entreprises lors du recrutement. Et avec Apprentice, Promotion Santé Suisse propose en outre une offre destinée aux formateurs professionnels pour promouvoir la santé psychique des apprentis», explique Thomas Brändli, chef de projet Communication GSE.

Le label «Friendly Work Space» définit le standard de qualité suisse pour la gestion de la santé en entreprise (GSE) mise en œuvre de manière systématique et soutenue par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La certification est délivrée par la fondation Promotion Santé Suisse, qui est soutenue par les cantons et les assureurs et qui a un mandat légal.


«La gestion systématique de la santé est rentable pour une entreprise, y compris sur le plan financier, en raison de son effet préventif et des mesures visant à une réinsertion rapide des collaborateurs. La GSE et en particulier le label «Friendly Work Space» ont en outre un effet attractif sur les demandeurs d'emploi, ce qui constitue un avantage pour les entreprises lors du recrutement. Et avec Apprentice, Promotion Santé Suisse propose en outre une offre destinée aux formateurs professionnels pour promouvoir la santé psychique des apprentis», explique Thomas Brändli, chef de projet Communication GSE.

La transition numérique ne simplifie pas tout

Il ressort des retours déjà reçus par Fabian Britschgi que pour les responsables d’équipe, le smart working implique également davantage de responsabilités – qui sont toutefois volontiers endossées. En parallèle, les cadres suivent constamment des formations. Sur différents thèmes, par exemple: «Mener un entretien constructif et tourné vers l’avenir» ou encore la détection anticipée de problèmes de santé ou de conflits.

«Tout est une question d’écoute active», souligne Fabian Britschgi. Il faut encourager le personnel à demander de l’aide et lui en donner les moyens, selon le schéma suivant: observer, parler, agir. La V-ZUG Academy propose également des formations consacrées aux compétences personnelles et sociales. Les apprenties et apprentis bénéficient d’un accompagnement étroit dans le cadre de leur formation professionnelle individuelle et sont préparés à cette nouvelle étape de leur vie dès le début de leur apprentissage. Car les plus jeunes ressentent également les répercussions de ce nouveau monde du travail numérique, de l’accélération et de l’intensification qu’il engendre.

Avec Apprentice, Promotion Santé Suisse propose aux responsables de la formation professionnelle une offre visant à renforcer la santé psychique des apprenties et apprentis.

La transformation numérique influe également sur la communication interne, comme l’explique Lorena Brunner. «Nous voulons que nos messages parviennent aux gens. Mais tous ne sont pas encore familiers des nombreux canaux numériques. Pour atteindre le plus grand nombre de personnes possible, nous diffusons donc les informations via différents canaux, en ligne et hors ligne.»

Une personne qui travaille dans les ateliers de production par exemple ne peut pas s’informer rapidement via l’intranet. Il faut donc miser sur un mélange varié de canaux de communication, mais aussi et surtout prendre le temps d’expliquer. C’est quelque chose que les gens apprécient beaucoup. «Ces composantes humaines sont très fermement ancrées ici», affirme Lorena Brunner. Souvent en effet, l’insatisfaction naît d’un manque de connaissance et donc de compréhension.

«Tout le monde est invité à proposer des sujets de discussion»

Pour que l’ensemble du personnel ait conscience de thèmes aussi importants que les offres GSE par exemple, des ambassadrices et ambassadeurs de sensibilisation ont été désignés au sein des équipes. Là encore, ce sont les équipes elles-mêmes qui ont été chargées de choisir dans leurs rangs les personnes qu’elles estimaient être les plus qualifiées pour leur relayer chaque mois les grands thèmes du moment.

Pour l’heure, il s’agit de la sécurité au travail. Elle fait suite à d’autres sujets, comme la durabilité ou encore le développement du personnel. «Les informations passent bien car la communication n’est pas descendante. Ainsi, tous les employés et employées, quelles que soient leurs fonctions, ont la possibilité de lancer des sujets de discussion», déclare Lorena Brunner.

Selon Fabian Britschgi, «l’objectif ultime consiste à faire coïncider au mieux l’humain et le travail.» Cela implique de contrôler en permanence les processus et au besoin de les adapter, car l’humain et le travail évoluent constamment. Cette démarche exige également du personnel qu’il fasse preuve d’un sens aigu des responsabilités. «De notre côté, nous proposons des offres pour lesquelles nous créons et optimisons les conditions-cadres. Mais les employées et employés sont eux aussi responsables de leur bonheur et de leur santé.»

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Cet article a été réalisé par Ringier Brand Studio à la demande d'un client. Les contenus ont été préparés de manière journalistique et répondent aux exigences de qualité de Ringier.

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